La ville de Yaoundé dans le noir
C’est en substance ce que l’on doit retenir d’une communication de l’entreprise en charge de l’acheminement l’énergie électrique vers les domiciles au Cameroun le week‐end écoulé.
L ’on pensait être sortie de l’auberge mais c’était sans compter sur Eneo. L’opérateur national en charge de la fourniture de l’énergie électrique au Cameroun a annoncé en fin de semaine dernière hier « qu’un incident sur le réseau de transport perturbe une peu plus le service dans le Réseau interconnecté Sud ».
L’entreprise explique que « l’indisponibilité de quelques ouvrages du transport de l’électricité depuis la nuit du 15 au 16 février 2023 vient s’ajouter aux contraintes de production déjà connues ».
Il s’agit notamment de la baisse drastique de la production de centrale hydroélectrique de Memve’ele du fait de la baisse du débit du fleuve Ntem. Les régions du Littoral, de l’Ouest, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest vont subir davantage de désagréments, fait savoir l’opérateur.
La région du Centre ne semble cependant pas en reste où les délestages se sont multipliés ces derniers jours. C’est le cas de la capitale Yaoundé où des quartiers restent parfois plusieurs jours sans énergie électrique.
«Le retour à la situation habituelle des rationnements en cours pour cause de déficit de production dans le système se fera dès la fin de l’intervention de Sonatrel (Société Nationale de Transport de l'Électricité, Ndlr) », informe Eneo.
Il y a quelques semaines environ, l’opérateur Eneo avait déjà annoncé des perturbations dans la fourniture de l’énergie électrique. Perturbations qui devaient durer jusqu’en mars prochain.
