Détournement d’argent : un collaborateur de Motaze dans la tourmente

L’argent a été perçu par Balla Cyrille

Fri, 20 May 2022 Source: www.camerounweb.com

• Plusieurs milliards ont été détournés

• L’argent a été perçu par Balla Cyrille

• Il est directeur au ministère des finances



Un proche collaborateur de Louis Paul Motaze est dans la tourmente. Il s’agit de Balla Cyrille. Ce directeur au ministère des finances est impliqué dans une affaire de détournement d’argent destiné à la construction d’une route.

En effet, la construction de la route Nkoumadzap - Ntoutankoup près de 22 km, a été attribué à ce fils du Dja et Lobo, de surcroît Chef du village de Nkol-Ebo’o.

Malheureusement, ce chantier est aujourd’hui abandonné depuis plusieurs années sous le fallacieux prétexte que Balla Cyrille est très occupé par ses nouvelles fonctions de directeur au ministère des finances.

« L’argent a déjà été perçu et le chantier non achevé. Les populations souffrent. Balla Cyrille qui s’enrichit sur le dos de l’Etat vaque calmement à ses occupations », indique Bertolt.

Les populations menacent et crient leur ras-le-bol face à cette situation et exigent une action au plus hhaut sommet de l'Etat camerounais.

Déguerpissement à Dikolo Bali : ‘ce régime ne fait de cadeau à personne’

Le déguerpissement effectué ce week-end à Dikolo Bali (Douala) laisse un goût amer chez plusieurs Camerounais. Le journaliste Benjamin ZEBAZE dénonce les méthodes barbares et le manque de compassion du régime de Biya

Au delà des justificatifs juridiques et autres, les images de famille essayant de récupérer ici de vieilles tôles, la bas des couches pour nourrisson suite à la destruction de leur maison sont insoutenables. Cela m’amène à quelques réflexions:

1ere réflexion

Mon village est situé à un peu moins de 6 km de la ville de Dschang sur la route de Bafoussam.

Je ne suis pas sûr que si on venait detruire ma concession et celle où sont enterrés mes parents au nom des principes juridiques comme « utilité publique » ou « titre foncier », je n aurais pas des envies de meurtres.

Je comprends par conséquent le peuple Sawa qui se sent, en cette période, abandonné par le ciel et la terre.

2nde réflexion

J’aurais soutenu davantage cette cause si lorsque les bamileké avaient été chassé ailleurs, notamment à Komba, comme des chiens, ce peuple avait montré un peu de solidarité.

Au lieu de quoi, on a justifie cet acte par toutes sortes d’arguments dont certains spécieux, alors qu’il s’agissait avant tout, de pauvres gueux incapables de faire face à une telle adversité.

3ieme réflexion

Ceci montre bien que ce régime ne fait de cadeau à personne: lorsque de nombreux Camerounais, de bonne foi, se battent pour que les choses changent, c est notamment pour que ces images de déguerpissements brutaux et barbares quittent de notre champs visuels. Que personne ne se retrouve dans la rue sans solution de rechange.

Au lieu de se réunir autour d’un tel idéal, certains, pour leurs intérêts propres ou parcequ ils sont contre tel ou tel groupe communautaire, défendent le pire gouvernement que la terre ait enfanté.

Pire, ils oublient que Paul Biya tout seul, ne pourrait faire perdurer un tel régime. Il a besoin des gens qui veulent être ministre; président de la Fécafoot; qui sont des chercheurs de postes convulsifs…pour le défendre ou défendre son régime avant, pendant ou après les élections ou celles qui en tiennent lieu.

Quand je vois des jeunes défendre ce type de personnages égoïstes, individualistes … pour qui emphatie est un mot à faire disparaître du dictionnaire, j ai envie d’emprunter cette formule au general de Gaulle: « les Camerounais sont des moutons ».

Entre-temps, le pouvoir va nous passer tous à la casserole : hier après Komba, certains Sawa justifiaient le sort infligé aux Bamilékes.

Aujourd’hui, sans aucun respect pour leurs tombes, ils subissent un sort encore plus infamant sous le regard moqueur de certains bamileké.

Jusqu’où tout ça va nous mener ?

Source: www.camerounweb.com