Les accusations fusent dans les réseaux sociaux et dans les bistrots où une certaine catégorie a installé son desk. Sur des feuilles de choux, le Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, est accusé de détournement des fonds alloués à la presse privée.
Presse privée de notoriété, d’élégance et dignité ne se prive plus de bêtises et de méchancetés. Et toc! L’opinion publique la connaît comme « pique-assiettes » dans les cocktails et les pauses-déjeuners de séminaires organisés par des ministères au Hilton hôtel ou dans d’autres salles. Certains, très souvent, ne se privent pas de remplir leurs sacs de brochettes et de petits fourrés ; quand d’’autres s’enivrent au point d’égarer les dossiers de presse de la cérémonie. Le centre d’intérêt pour eux n’’est jamais la couverture, professionnel et responsable, d’un événement mais la mobilité du chargé de la communication de l’évènement, après qu’ils aient marqué leurs noms sur la liste de présence. Ils passeraient trois heures de temps pour attendre le « perdiem » puis un siècle pour produire un article sur la cérémonie qu’ils sont allés « couvrir ». Et il y a d’autres, des scènes à vous couper l’appétit du journalisme. Une certaine presse privée nous aura privés de l’estime et du respect voués ailleurs au quatrième pouvoir. A cause de son sadisme, cette presse privée de valeurs morales est à l’exemple d’un canard boiteux qui éclabousse tout le monde en barbotant dans des marécages putrides. Sadi, mais pas aussi sadique Ils sont heureux les directeurs de publications ayant été reconnus éligibles à l’appui du gouvernement la presse privée pour cette année 2023. Depuis le 05 octobre, ces derniers passent dans leurs banques, rassurés par le virement de leurs appuis dans leurs comptes. Il s’agit des responsables d’organes dont les dossiers ont été déclarés recevables pour être examinés par la Commission présidée personnellement par René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication. Il ne s’agit pas des « Dp » clandestins des journaux sans siège, sans cartes nationales d’identité, sans dossiers fiscaux, sans rédacteurs et sans moralité. Il ne s’agit pas des canards boiteux qui répandent de la fiente sur les personnalités qui leur donnent de gombo » ou le « carburant quand ceux-ci ne cèdent pas à leurs demandes d’argent de ration. Il ne s’agit pas de ces aventuriers, producteurs de brouillons nauséeux qui n’apparaissent que le temps d’une fine pluie, avant de disparaître brûlés par leurs bêtises calomnieuses. Le Ministre de la Communication a décidé de mettre fin au sadisme dans la presse privée, en les privant de ce auquel certains et d’autres recevaient indûment sinon frauduleusement. René Emmanuel Sadi a fait le ménage, comme Hercules nettoyant les écuries d’Augias.et comme il fallait si attendre, ce sont des cris et des grincements de dents dans les desks. Les desks ici étant ces bars où ces individus se retrouvent en fin d’après-midi, après la tournée des séminaires, des conférences de presse, des points de presse et des activités dans les ministères.
Ce sont ceux-ci, à l’aide de leur fainéantise reconnue de notoriété publique, qui accusent le ministre de la Communication d’avoir détourné les 119 millions de Fcfa décaissés du trésor public pour être mis à la disposition des directeurs de publication. Et non des directeurs de putréfaction, ceux qui n’ont montré aucune garantie d’être des patrons de presse aujourd’hui et demain. Dommage que cette opération de nettoyage entrepris par le ministre de la communication n’ait pas changé les altitudes et les attitudes des canards boiteux de la presse privée. On les voit toujours et encore dans les cocktails, chapardant les brochettes et se bousculant dans les rangs pour un verre de whisky. A la grande risée des personnalités présentes à la cérémonie. Au grand dam des autres journalistes. Ils ont décidé de demeurer des frères cons, face à cette misère intellectuelle et morale, René Emmanuel Sadi ne donnera désormais de la considération qu’aux confrères. Ce n’est pas du sadisme. C’est du Sadi.