• Une odeur de détournement se fait sentir au SDF
• Joshua Osih est vivement controversé
• Il est accusé de s'ingérer dans la gestion calamiteuse des affaires financières
Des partis politiques dont le SDF, ont reçu des financements de l'État camerounais. Il est l'heure pour le bilan. Joshua Osih, l'un des signataires est au cœur d'une vive controverse. Des cadres demandent des comptes.
« Au SDF, c’est désormais la guerre entre les clans. Au bout du compte la succession de Ni John FRU Ndi », a écrit Boris Bertolt dans le scoop matinal de ce mardi.
« Joshua Osih est accusé d’avoir décidé de faire main basse sur l’organisation afin de préparer le prochain congrès du SDF prévu en 2023. Un cadre du SDF souligne: “ On comprend pourquoi on a procédé aux récentes nominations. ils veulent contrôler et l'appareil au niveau du NEC en vue du prochain congrès ainsi que les finances” », révèle le journaliste.
Il affirme que c’est également l’heure des règlements de compte car l'autre question qui demeure encore sur la table est de savoir combien le SDF a reçu de l'Etat au titre du financement des partis politiques.
« Les signataires actuels du compte bancaire du SDF sont Joshua Osih (le principal en lieu et place du trésorier national) et le cosignataire Njong Evaristus, ancien maire de Kumbo et actuellement coordonnateur adjoint du Plan présidentiel pour la reconstruction et le développement des régions du nord-ouest et du sud-ouest », rappelle Boris Bertolt.
Cet acte est en violation des statuts du SDF qui reconnaît de maniere précise et sans ambiguïté que le signataire est le trésorier national et les contre-signataires sont le SG ou le secrétaire national aux affaires financières (SAF).
Au moment du changement de noms survenu après le dernier versement, le trésorier national, le SG et le SAF étaient pourtant encore à leurs postes du moins pour ce qui concerne le SG, apprend on. Les deux autres sont toujours en poste.
Sur le compte bancaire du SDF, un chiffre de 6,5 milliards Fcfa est avancé.
Un cadre du SDF souligne par ailleurs qu'il n'y a pas de siège digne de ce nom pour le parti politique.
Les deux sièges du parti sont Yaoundé pour la région du centre (offert par un ancien militant décédé M Banga) et celui de l'ouest construit par les députés et sénateurs de l'ouest.