Les nouvelles ne sont pas bonnes pour Madame le ministre de l’Habitat et du Développement urbain. Sus le coup d’une plainte pour détournements de fonds, une nouvelle affaire pend au nez de l’amie de la Première Dame, Chantal Biya.
Dans une correspondance devenue virale sur la toile, la présidente de la section Ndé Nord et non moins ministre de l’Habitat et du Développement urbain, charge la sénatrice sortante, Micheline Dsamou.
La manœuvre est connue en politique. Tous les coups sont permis. C’est sans doute la maxime que Célestine Ketcha Courtès voudrait appliquer à la sénatrice sortante Micheline Dsamou si cette correspondance non datée s’avérait authentique. Mais que dit-elle dans cette lettre dénommée « attestation de bonne conduite » ?
Après avoir déroulé le nom, l’âge et la sous-section de rattachement de la sénatrice sortante, la présidente de la section Rdpc Ndé Nord écrit : « la sénatrice titulaire sortante, Mme Dsamou a été malheureusement très absente sur le terrain. Par ailleurs, ses apparitions sporadiques à quelques manifestations et ses nombreuses promesses non tenues ont été contre productives pour le parti. » Et pour finir le job, elle indique comme une maitresse qui note et apprécie son élève en fin d’année. « En l’absence des états de service visibles et d’un bilan porteur, pour les défis à venir, il serait souhaitable de promouvoir une nouvelle figure, vœu au demeurant du président national, Paul Biya ».
Si la correspondance n’est pas datée, elle est quand même signée de la présidente de section Rdpc qui se trouve être la ministre de l’Habitat et du Développement urbain, dans la région de l’Ouest on présente Célestine Ketcha Courtès comme une habituée de coups bas et surtout des intrigues qui mettent le feu dans le département du Ndé depuis des lustres. Vrai ou faux ? Ce n’est pas le président du Sénat qui nous le démentira. Dans certains milieux de la région de l’Ouest l’évoque quelques démêlées avec son frère Célestin Ketchanga et bien d’autres.
Aujourd’hui dans le viseur de Ketcha Courtès, Micheline Dsamou, pharmacienne de profession, promotrice de la société Pharmacam et qui pilote plusieurs autres projets d’envergure semble donner des insomnies à la mémé. Alors il ne faut pas plus pour évoquer ses relations supposées ou réelles avec le couple présidentiel ?
D’ailleurs, sa correspondance se termine par le nom de Paul Biya. Pourtant au début sa correspondance, elle ignore qu’au Rdpc, le président, c’est le président national et non le président du Rdpc. Sans commentaire.