Des cas moins médiatisés que ceux de L’hôpital Central de Yaoundé et celui de l’hôpital Laquintini de Douala sont dévoilés au grand jour.
Au cours du mois de février 2016, une fillette frappée d’anémie sévère a été conduite à la Fondation Chantal Biya.
Les médecins ont prescrit une transfusion sanguine mais malheureusement, la petite fille n’a pas survécu au traitement. «Les parents seront priés par le Directeur de l’hôpital de taire la sale affaire moyennant un dédommagement financier.
Les médecins du crime sont encore en circulation. Le sang venu de la banque de l’Hôpital Central de Yaoundé était contaminé et plus grave, affichait un faux groupe sanguin», peut-on lire dans Le Messager du jeudi 31 mars 2016.
D’après Le Messager, des cas pareils sont courants au Cameroun. «Il y a trois semaines, une jeune femme décède lors d’une opération chirurgicale à l’hôpital de Bonassama à Douala.
La rupture brutale de l’énergie électrique et la défectuosité du groupe électrogène de cet hôpital public ont arraché cette compatriote à la vie», nous dit le journal.
Selon des sources du journal, quatre médecins dont deux de l’hôpital Général de Douala, un de l’hôpital gynéco-obstétrique de Douala, et un de la Clinique du Gros chêne vont être traduits au conseil de discipline de l’Ordre National des Médecins du Cameroun (ONMC), suite au décès du Docteur Hélène Ngo Kana.
Pour le journal, le Ministère de la Santé Publique a fait preuve de mauvaise foi face aux nombreux cas de défaillances médicales observés dans les hôpitaux publics camerounais.
«André Mama Fouda, actuel ministre de la Santé Publique s’était empressé de dédouaner le personnel médical et le directeur de l’hôpital Central de Yaoundé, le Pr Joseph Fouda, déclarant à la CRTV que dans le cas des quintuplés Nkimih, les 3 derniers foetus bougeaient certes encore mais ne respiraient plus», peut-on lire.
Par contre, l’ONMC a opté pour la mise sur pied en son sein des commissions d’enquête pour situer la responsabilité de leurs membres dans ces affaires. André Mama Fouda est accusé de complicité par Peter William Mandio, membre du parti au pouvoir. Le MRC réclame sa démission.