Défilé du 20 mai: le BIR monte la garde à Kribi

Bir 780x440 En prélude au 20 mai une unité d'élite du BIR a organisé des activités au profit des citoyens

Fri, 18 May 2018 Source: cameroon-tribune.cm

En prélude à la célébration de la 46e fête de l’Unité, cette unité d’élite a organisé des activités au profit des citoyens.

Kribi, cité balnéaire, devient une grande ville industrielle. Un port en eaux profonde, des installations gazières et pétrolières en mer, une autoroute moderne en construction et bien d’autres projets structurants qui feront du Cameroun un pays émergent.

Ces réalisations tiennent tous les Camerounais à cœur. Le chef des armées a donc décidé de les sécuriser. Cette lourde tâche revient au Bataillon d’intervention rapide (BIR), une unité d’élite de l’armée de terre ; une véritable force de frappe.

Sous les ordres du lieutenant-colonel Léopold Emile Nlaté Ebalé, commandant le BIR zone Kribi, des soldats sur le qui-vive. 24 heures sur 24, de lundi à dimanche, ces hommes, commandos du BIR Delta, fiers de leur engagement, patrouillent en mer et sur terre. Leurs capacités physiques, techniques et morales font d’eux de puissants militaires.

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De l’embouchure du Ntem à Campo, frontière avec la Guinée Equatoriale à l’embouchure de la Sanaga (Edéa), le BIR zone Kribi ne laisse rien passer. La force, disposée d’outils modernes, est déterminée à donner des réponses adéquates aux entreprises criminelles. Même les pêcheurs sont contrôlés à la loupe. «Derrière un pêcheur, peut se cacher un pirate », fait savoir le lieutenant-colonel Léopold Emile Nlaté.

Le BIR est une force spéciale au service de la paix et du développement du Cameroun. A Kribi, le bataillon œuvre aussi dans le social : sauvetage en mer, des écoles réhabilitées, des terrains de football réaménagés, des séances de travail manuel dans des écoles et son infirmerie est ouverte à tout le monde.

Elle ravie même la vedette aux autres centres de santé. D’après les patients, tout est gratuit. « Seuls les produits ne se trouvant pas dans leur pharmacie, sont achetés ailleurs », confie une ancienne patiente.

Et que dire des repas ? Beaucoup d’hommes et femmes retrouvent le commandant et ses éléments à midi, au réfectoire de la base pour partager avec eux leur repas.

Source: cameroon-tribune.cm