Délestage électrique: le Cameroun classé 3ème pays d'Afrique

Branchements ENEO Lors d'un branhement de l'Eneo

Wed, 20 Jun 2018 Source: camerounliberty.com

Dans le rapport Préliminaire d’Africa’s Pulse du mois d’Avril 2018 préparé par le Bureau de l’économiste en chef de la région Afrique sous la supervision générale d’Albert G. Zeufack, rapport intitulé ‘’’une analyse des enjeux façonnant l’avenir économique de l’Afrique’’,il en ressort que sur les effets potentiels de l’amélioration de la fiabilité du service d’électricité dans les zones d’Afrique subsaharienne raccordées au réseau, la qualité du service d’électricité est souvent faible, avec des coupures de courant fréquentes et parfois de longue durée, prévues ou imprévues.

Pour la Banque mondiale, l’électrification en réseau n’a eu que des avantages limités pour le développement économique. Et pour cause, les délestages, le Cameroun selon une étude menée auprès des entreprises a été classé parmi les trois pays en Afrique avec le plus de délestage après le Benin et le Togo.

Au Cameroun, ses délestages sont généralement dus aux pannes électriques ou encore à la rationalisation de la fourniture .

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Un véritable paradoxe, vu le potentiel hydroélectrique du Cameroun,deuxième en Afrique et troisième ou quatrième selon les agences au monde.

‘’Le potentiel de la rivière Sanaga est énorme. Le Cameroun a la double chance d’avoir une rivière qu’il contrôle entièrement, ce qui n’est pas le cas pour l’Ethiopie qui a un gros potentiel hydrographique, mais quand ils remplissent leur barrage, l’Egypte et le Soudan n’ont plus d’eau. Ici, on n’a pas ce problème. Ensuite, la Sanaga est une rivière avec un gros débit et beaucoup de dénivelés qui entrainent beaucoup de puissance (environ 6 000 MW). On est le 3ème ou 4ème hydropotentiel du monde ! Je dis bien du monde ! C’est une chose exceptionnelle. ‘’Expliquait il y a quelques années le Directeur de l’entreprise Hydromine.

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En 2014 lors du lancement des projets de construction des barrages de Mekin,Lom Pangar ,Memve Ele et Bini A Warack,le Comité monétaire et financier justifiait ses investissements par le désir de booster la croissance et tendre vers deux chiffres avant 2018 ‘’des investissements nécessaires pour porter la capacité de production d’électricité à 3000 MW afin de permettre, d’après les simulations, d’arriver à un taux de croissance d’environ 9,5 pour cent en termes réels, à partir de 2018’’.

Source: camerounliberty.com