Démission: Philippe Boney s'en prend violemment à Marc Brys, -Un entraîneur à la présence résiduelle-

Dans un contexte de tensions croissantes entre le sélectionneur des Lions Indomptables et le président de la Fecafoot, le journaliste de Vision4 monte au créneau pour défendre Samuel Eto'o.

Le conflit entre Marc Brys et les instances dirigeantes du football camerounais prend une nouvelle dimension. Alors que le sélectionneur belge multiplie les sorties médiatiques critiques, Philippe Boney, présentateur vedette de l'émission "Club d'Élite" sur Vision4, a décidé de répliquer sans ménagement.

Un recrutement "au forceps" selon Boney

Le journaliste camerounais n'y va pas par quatre chemins pour remettre en question la légitimité même de Marc Brys à la tête de la sélection nationale. "Marc Brys est un entraîneur dont le recrutement au forceps, au parfum de mercantilisme, l'a aidé à sortir de l'anonymat", affirme Philippe Boney dans une déclaration qui fait grand bruit dans les médias camerounais.

Cette sortie intervient après les menaces de démission formulées par le technicien belge, qui se plaint notamment de l'impossibilité d'avoir son assistant Joachim Mununga à ses côtés sur le banc de touche lors du dernier match contre l'Eswatini.

Philippe Boney poursuit son offensive en établissant un parallèle sans concession entre le palmarès du sélectionneur et celui du président de la Fecafoot. "Il a une présence résiduelle dans le fichier des entraîneurs de son pays et ne côtoie que par effraction les milieux footballistiques prestigieux où se trouvaient les Eto'o et Song", lance-t-il, rappelant implicitement que Samuel Eto'o est considéré comme le meilleur joueur africain du 21e siècle et quadruple Ballon d'Or africain.

Ces propos interviennent dans un climat délétère, alors que la relation entre Marc Brys et Samuel Eto'o semble se détériorer jour après jour. L'ancien attaquant légendaire des Lions Indomptables n'a d'ailleurs jamais caché ses réserves concernant la nomination du technicien belge, une décision qui lui aurait été imposée selon plusieurs sources.

Cette nouvelle passe d'armes médiatique s'ajoute à une longue liste de tensions qui secouent le football camerounais, à quelques jours d'un match crucial contre la Libye le 25 mars au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Alors que les Lions Indomptables occupent actuellement la deuxième place de leur groupe, derrière la Libye, cette instabilité institutionnelle ne fait qu'ajouter de la pression sur une équipe qui peine déjà à convaincre sur le terrain, comme l'a démontré son récent match nul (0-0) contre l'Eswatini.