Démission de Marc Brys: retournement de situation, nouvelle victoire pour Samuel Eto'o

Une accalmie inattendue a été observée hier soir lors de l'entraînement des Lions Indomptables. Marc Brys, le sélectionneur belge connu pour son tempérament volcanique, affichait un visage serein aux côtés de ses adjoints camerounais, contrastant nettement avec les récentes turbulences au sein de l'encadrement technique.

Cette période d'apaisement intervient après une crise majeure qui avait secoué la sélection nationale camerounaise. Suite au match disputé en Afrique du Sud, le technicien flamand avait réuni ses joueurs pour leur annoncer son intention de démissionner, exaspéré par les tensions persistantes avec la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT).

Au cœur du conflit se trouvait notamment l'impossibilité pour son assistant belge, Joachim Mununga, d'occuper sa place sur le banc de touche lors des rencontres officielles. Cette situation avait poussé Brys jusqu'à menacer de boycotter la rencontre contre la Libye, prévue le 25 mars, nécessitant même l'intervention d'urgence du ministère des Sports pour désamorcer la crise.

L'ancien policier flamand, qui avait été vu particulièrement affecté – allant jusqu'à verser des larmes devant son groupe – semble aujourd'hui avoir retrouvé une certaine sérénité. Des sources proches de la tanière des Lions évoquent des discussions constructives qui auraient permis d'établir un terrain d'entente provisoire entre les différentes parties.

Le ministère des Sports aurait joué un rôle déterminant dans cette médiation, rappelant notamment au technicien belge les efforts consentis par le ministre Narcisse Mouelle Kombi pour lui confier ce poste. Par ailleurs, la FECAFOOT aurait fait quelques concessions concernant la répartition des rôles au sein du staff technique.

Toutefois, les observateurs du football camerounais restent prudents. Connaissant le caractère impétueux de Marc Brys, ils considèrent cette période de calme comme potentiellement éphémère. "Avec le technicien belge, la tempête n'est jamais bien loin", note un proche de la sélection.

Les prochains jours seront décisifs pour confirmer si cette accalmie marque un véritable tournant dans les relations entre le sélectionneur et son environnement, ou s'il s'agit simplement d'une trêve temporaire avant de nouvelles tensions.