Dépassé par les dettes, un jeune se tue à Bangangté

Bangangte Cameroon Épreuve difficile

Fri, 3 Oct 2025 Source: www.camerounweb.com

Décision mortelle du côté de Bangangté, l'une des villes les plus appréciées du pays. Le lanceur d'alerte Paul Chouta écrit à ce sujet que l'ombre de la mort plane sur le chef-lieu du département de la Noblesse, la dignité et de l'élégance (NDE). Que s'est-il passé au juste, comment le jeune en est arrivé là ? La source susmentionnée explique tout sur ses différentes pages.

Après le récent décès du jeune fanfariste Dady dit Ararat, la ville de Bangangté est aujourd'hui drapée d'un voile de chagrin. L'espoir qui s'était faiblement accroché depuis le dimanche 28 septembre s'est brisé à l'aube de ce jeudi.

La longue attente s'est achevée par la plus cruelle des annonces : Tchana Salomon est décédé. L'appel fatal de l'aube. C'est aux alentours de 5 heures du matin que l'information a frappé sa compagne.

L'homme, porté disparu et recherché, a rendu son dernier souffle à l'hôpital central de Bangangté, laissant derrière lui une famille et un quartier anéanti. Le silence qui entourait sa disparition a désormais le poids d'une tragédie.

Un fardeau trop lourd à porter. Les premiers éléments recueillis à la morgue dessinent le contour sombre d'un acte de désespoir. Il aurait, selon ces informations, ingéré un produit toxique pour mettre fin à ses jours.

Plus poignantes encore, les traces numériques laissées sur son téléphone témoignent de la détresse qui l'habitait. Salomon subissait, semble-t-il, l'insupportable poids de dettes d'argent, une pression financière qui l'aurait poussé au geste irréversible.

Tchana Salomon résidait au quartier Rue du foyer Bamena, où il partageait sa vie avec la mère de son enfant, un foyer désormais brisé par la douleur. Son corps repose à présent à la morgue, attendant que sa communauté et ses proches puissent lui rendre un dernier hommage. La ville se recueille et pleure, le drame de Salomon rappelant de manière bouleversante les épreuves invisibles que peuvent traverser ceux que nous côtoyons.

Source: www.camerounweb.com