Dépigmentation: les autorités douanières interpellées

Djascan.jpeg Le phénomène prend de plus en plus d'ampleur au Cameroun

Wed, 4 Jul 2018 Source: camer.be

Il ne passe plus une minute sans entendre des expressions : «djacsan», «fantacoca », «taxi jaune», ou «teint métisse» pour décrier le phénomène de décapage dans nos villes et villages.

Le fait prend de l’ampleur

D’après les esthéticiennes, il y a un certain laisser aller des autorités en charge de la surveillance des importations, l’extraversion des populations et leur ignorance des bonnes pratiques en matière des produits cosmétiques. Face à cette situation, les femmes pointent du doigt leurs maris qui d’après elles, s’intéresseraient beaucoup plus aux femmes à la peau claire camer.be qui sont la source de leurs malheurs dans leurs ménages, la seule volonté des femmes de retenir leurs époux au foyer, ne saurait justifier l’ampleur du phénomène de dépigmentation.

En creusant plus loin dans la recherche de la vérité, le mythe du «blanc» et le complexe négatif du «noir» ne seraient pas étrangers à l’enracinement du phénomène du décapage survenu dans notre beau continent.

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Cette hypothèse semble tenir la route lorsque nous voyons comment nos filles courent après les «occidentaux» qui écument nos villes, raison pour laquelle ceux des hommes ayant connu beaucoup d’échecs sentimentaux n’ont pas hésité un seul instant à devenir «blancs» en espérant que ce sera pour eux le succès assuré auprès de nos belles dames.

Le signal d’alarme a pourtant été lancé dans les années 1980 au début du phénomène, mais le laxisme du gouvernement à travers les ministères de la santé publique et du commerce qui laissent proliférer des «chimistes» d’un autre genre à chaque coin de rue, a permis d’amplifier cette pratique.

De même l’absence de surveillance des importations, l’absence de véritables laboratoires et la corruption galopante en milieu douanier, sans compter le fait que la Société Générale de Surveillance soit entre les mains d’un expatrié, participent à ce que le Cameroun en particulier et l’Afrique en général, soient un champ d’expérimentation et un dépotoir de tous les produits chimiques, même les plus nocifs.

Source: camer.be