La Cameroon Radio Television ne se porterait plus trop bien. Des problèmes minent le média de l’intérieur. La CRTV dirigée par Charles Ndongo, autopsie d’un chaos en cours, écrit le lanceur d’alerte Boris Bertolt qui déballe tout.
À la CRTV, c’est le silence et la peur de répression qui règne. Depuis l'arrivée de Charles Ndongo à la CRTV, le personnel ne reçoit plus les frais de congé.
Les recrutements sont abusifs. En moins d’un mois, il y a plus de 121 personnes recrutées où on peut voir les noms des mêmes familles et ce qui dérange dans tout ça le personnel d’appui qui pour d’autres ont déjà fait 5, 6, 7 ans voir même 10. En dépit de cela, leurs noms ne figurent pas dans les listes.
Au temps de l’ancien DG Vamoulké, ceux qui allaient en retraite avaient pendant la cérémonie d’au revoir les chèques pour leurs primes de bonne séparation aujourd’hui chose très difficile. Il faut négocier le pourcentage pour avoir tes droits.
Pas de véhicule pour le transport du personnel, surtout pour ceux qui travaillent la nuit et chose curieuse, le peu qu’il y en avait, ils ont vendu et en haut se sont accaparés. Actuellement au poste national, un véhicule fait le transport de jour et ceux qui sont programmés de nuit sont à la merci des agressions, d’ailleurs un certain Okala avait été poignardé à mort pendant qu’il rentrait d’un enregistrement à Mballa 2 au siège.
Aujourd’hui, il y a des tensions entre le syndicat et la hiérarchie. Rien pour les travailleurs qui font le même travail. Pas de cartes de crédit, pas de carburant. Les employés sont dans un mélimélo qui ne dit pas son nom au point où le sabotage de la fête du travail est en vue par une grève.