Une source a éclaté les dossiers vraiment déplorables de la proviseure Owona Mireille du côté du Lycée général Leclerc. Elle indique qu’il existe un climat de terreur dans cet établissement ou Mireille est sous le feu des critiques, révélant plusieurs choses cachées et que beaucoup de personnes ignoraient jusqu’ici.
Depuis l’arrivée de Mme Owona Mireille Marie-Laure à la tête du Lycée Général Leclerc, l’atmosphère dans cet établissement d’élite s’est fortement détériorée. De nombreux enseignants dénoncent des pratiques abusives, des méthodes autoritaires et un mépris flagrant des lois en vigueur. La gestion de la proviseure plonge le lycée dans une crise profonde, mettant en péril son fonctionnement et l’équilibre de sa communauté éducative.
Délivrance des présences effectives : entre chantage et infantilisation
Au Lycée Général Leclerc, Mme Owona Mireille Marie-Laure a transformé les fiches de présences effectives en un instrument de répression. Elle refuse de les signer pour les enseignants qu’elle juge non loyaux, instaurant un chantage inadmissible.
Cette pratique, qui relève du favoritisme et de l’abus de pouvoir, crée une division au sein du corps enseignant. Ceux qui osent exprimer une opinion divergente ou critiquer sa gestion sont immédiatement sanctionnés par ce refus de reconnaissance administrative.
Il s’agit là d’un véritable chantage, qui va à l’encontre de toutes les règles de gestion des ressources humaines et des principes d’équité dans la fonction publique. En agissant ainsi, la proviseure impose un climat de peur et de soumission, empêchant tout dialogue constructif.
Pire, elle aurait exigé qu’une enseignante pourtant présente fasse venir son père pour valider sa présence, une infantilisation humiliante. Une telle demande, absurde montre à quel point Mme Owona utilise son poste pour infantiliser les enseignants, sapant ainsi leur autorité et leur dignité.
De plus, elle inscrit illégalement les heures de retard des enseignants sur leurs fiches, une pratique qui va à l’encontre de la réglementation car selon cette réglementation en vigueur, une fiche de présence ne sert qu’à constater la présence ou l’absence d’un enseignant. Ajouter des mentions comme les heures de retard ou tout autre commentaire relève d’un abus de pouvoir et constitue une forme de stigmatisation ciblée.
Ces dérives, loin de motiver, sapent le moral des enseignants et instaurent un climat de méfiance et d’injustice, mettant en péril l’harmonie au sein de l’établissement. Jusqu’où ira cette répression ?
La fiche de présence effective, conçue pour assurer une gestion administrative rigoureuse, est ici détournée de sa mission première pour devenir une arme de répression. Cette instrumentalisation révèle une gestion autoritaire où le pouvoir est utilisé pour soumettre et diviser, plutôt que pour fédérer et motiver.
En faisant des présences effectives un instrument de contrôle et de punition, Mme Owona s’écarte dangereusement de ses missions en tant que proviseure. Son rôle devrait être de créer un environnement propice au travail et à l’épanouissement des enseignants et des élèves, et non de transformer le lycée en un lieu de tension et de conflit.
Mise sur pied d’un « conseil de discipline » illégal pour enseignants
L’une des initiatives les plus controversées de Mme Owona Mireille Marie-Laure est l’instauration d’un conseil de discipline pour enseignants, une structure créée de toutes pièces en collaboration avec ses proches alliés du CERAP. Cette mesure, inédite et illégale, constitue une grave entorse aux lois de la République et met en lumière une gestion autoritaire et déconnectée des réalités institutionnelles.
Une structure en dehors du cadre légal
Le conseil de discipline pour enseignants, tel qu’instauré par Mme Owona, n’existe dans aucun texte réglementaire régissant le fonctionnement des établissements scolaires au Cameroun. Selon les dispositions en vigueur, seul le ministère de la Fonction publique ou les organes compétents peuvent convoquer ou sanctionner un enseignant.
En créant une telle institution, Mme Owona s’arroge des pouvoirs qui ne relèvent pas de ses prérogatives, défiant ouvertement l’autorité des instances supérieures.
Une justice à deux vitesses
Ce conseil, composé de ses proches collaborateurs et amis, agit comme une chambre de répression où les enseignants perçus comme des opposants sont convoqués, intimidés, et parfois sanctionnés sans motif valable. Les décisions prises par ce comité sont souvent biaisées et servent avant tout à asseoir l’autorité de la proviseure en écrasant toute voix dissidente.
Un enseignant ayant vécu cette expérience témoigne : « On ne nous donne même pas la possibilité de nous défendre. Tout est décidé d’avance. Ce n’est pas un conseil de discipline, mais un tribunal pour nous faire taire ».
Un climat de terreur
Au lieu de favoriser un environnement de travail sain et collaboratif, Mme Owona utilise ce conseil pour instaurer la peur et la soumission parmi les enseignants. Cette stratégie ne fait qu’aggraver le climat déjà délétère au sein du Lycée Général Leclerc, où chaque enseignant redoute d’être convoqué pour des motifs souvent futiles ou inventés.
Cette pratique illégale est un affront aux lois de la République et au respect des droits des enseignants. Comment peut-on tolérer qu’un lycée devienne le théâtre d’un tel déni de justice ? Les enseignants, déjà sous pression, se retrouvent pris dans un système où les droits les plus fondamentaux sont piétinés.
Le forum WhatsApp du lycée devenu une arène de soumission
Au Lycée Général Leclerc, le forum WhatsApp, initialement conçu comme un espace d’échange et de coordination entre les enseignants, a été détourné de son objectif premier. Sous la gestion de Mme Owona Mireille Marie-Laure, il est devenu un instrument de contrôle, de censure et de promotion de sa propre autorité.
Liberté d’expression muselée
Toute critique ou suggestion allant à l’encontre des décisions de Mme Owona est systématiquement réprimée. Les enseignants qui osent exprimer leur mécontentement ou soulever des préoccupations légitimes sont immédiatement taxés de rebelles. Les discussions qui devraient être constructives se transforment en un terrain miné où chaque mot peut être interprété comme une offense à l’autorité de la proviseure.
Un enseignant témoigne : « Le forum est devenu un espace de propagande où seuls les éloges envers Mme Owona sont tolérés. Quiconque exprime une opinion différente est ostracisé ou menacé. »
Larbinisme et glorification de la proviseure
Plutôt que de servir d’outil de coordination pédagogique, le forum WhatsApp est dominé par des messages d’hommages et de flatteries adressés à Mme Owona. Certains enseignants, probablement pour éviter des représailles ou par opportunisme, se livrent à une glorification exagérée, renforçant l’atmosphère d’oppression.
Les enseignants critiques dénoncent cette dérive : « Ce forum devrait être un espace pour résoudre nos problèmes pédagogiques, pas une plateforme de culte de la personnalité. »
Un climat de peur généralisée
Face à cette ambiance, de nombreux enseignants préfèrent se taire ou se retirer des discussions, de peur d’être stigmatisés ou ciblés pour leurs opinions. Ce silence forcé empêche toute véritable communication et aggrave le malaise au sein de l’établissement.
Évaluations hebdomadaires : des méthodes inadaptées et abusives
Comme si cela ne suffisait pas, dans une décision unilatérale et contestable, Mme Owona Mireille Marie-Laure a imposé au Lycée Général Leclerc un système d'évaluations hebdomadaires dans les classes certificatives. Inspirée des pratiques des collèges catholiques, cette mesure aurait pour objectif d’améliorer les performances des élèves. Cependant, en réalité, elle provoque une désorganisation totale et met une pression insoutenable aussi bien sur les enseignants que sur les élèves.
Un calendrier déraisonnable
Organiser des évaluations toutes les semaines sans tenir compte des réalités spécifiques du lycée est une décision qui frise l’irresponsabilité. Ces examens, souvent imposés sans consultation des enseignants, viennent alourdir considérablement leur charge de travail. Non seulement ils doivent préparer et corriger ces évaluations, mais ils sont également obligés de surveiller même les samedis, sacrifiant ainsi leurs moments de repos et leur vie familiale.
Un enseignant, sous anonymat, déplore : « Nous ne sommes pas des machines. Ces évaluations hebdomadaires ne laissent aucun répit. Cela affecte notre efficacité en classe et, au final, la qualité de l’enseignement. »
Des élèves sous pression constante
Pour les élèves, cette cadence effrénée est loin d’être bénéfique. Au lieu de favoriser un apprentissage en profondeur, elle installe une culture de l’urgence où les élèves sont constamment en mode révision, sans réellement assimiler les connaissances. Beaucoup rapportent être épuisés, stressés et démotivés face à un tel rythme.
Pire, cette méthode pousse certains élèves à recourir à des moyens frauduleux pour maintenir de bonnes notes, contribuant ainsi à une baisse générale de l’intégrité scolaire.
Un modèle inadapté
Les collèges catholiques, qui inspirent Mme Owona, disposent de ressources pédagogiques et organisationnelles spécifiques qui permettent de gérer ces évaluations fréquentes. Transposer aveuglément ce modèle dans un lycée public sans prendre en compte ses particularités est non seulement maladroit, mais également contre-productif.
Au Lycée Général Leclerc, les effectifs pléthoriques, le manque de matériel et la surcharge des enseignants rendent cette méthode simplement ingérable. La proviseure semble ignorer délibérément ces réalités, préférant imposer sa vision autoritaire sans aucune concertation
Ces mesures, prises sans consultation ni adaptation au contexte du lycée, alourdissent inutilement la charge de travail des enseignants et participent à leur démotivation.
Une gestion autoritaire à stopper d’urgence
Le Lycée Général Leclerc, fleuron du système éducatif camerounais, ne saurait tolérer plus longtemps cette gestion autoritaire et arbitraire. Les pratiques de Mme Owona Mireille Marie-Laure bafouent les droits des enseignants, instaurent un climat de terreur et mettent en péril l’avenir des élèves.
Il est urgent que les autorités compétentes, en particulier le Ministère des Enseignements Secondaires, prennent des mesures pour mettre fin à ces abus et rétablir un cadre de travail sain et respectueux des lois.
Le Lycée Général Leclerc mérite mieux. Jusqu’à quand laissera-t-on ces dérives se poursuivre au mépris des règles et de l’éthique ?