Désespoir et pleurs : comprendre tout ce que Samuel Eto'o a à perdre dans cette affaire

Samuel Etoo Federation Yes.jpeg Samuel Eto'o n'en croit pas à ses yeux

Wed, 26 Jun 2024 Source: www.camerounweb.com

Le président de la Fecafoot est dans une posture embarrassante. Des sources indiquent qu'il passe de sales moments depuis un temps, allant jusqu'à pleurer et s'apitoyer sur son sort. « Comprendre l'état d'esprit dans lequel se trouvent Samuel Eto'o Fils et ses ouailles », c'est le titre que donne l'activiste Shance Lion à son texte ci-dessous.

Lui et ses ouailles ont du mal à admettre, à accepter qu'il y a encore à peine quelques années, mon nyandom (surnom donné à Samuel Eto'o Fils par l'auteur, ndlr) était presque le tout puissant numéro 2 de la CAF.

Il avait le pouvoir de dire par exemple que le patriarche Issa Hayatou n'est plus président de la CAF et ça se réalisait, il avait le pouvoir de placer son ancien avocat maître Dieudonné Happi, président du comité de normalisation de la Fecafoot, le pouvoir de faire de Seidou Mbombo président de la Fecafoot, le pouvoir de se faire installer lui-même à la Fecafoot avec l'aide de ses amis les "personnalités politiques camerounaises" avec lesquels il n'est plus en odeur de sainteté aujourd'hui.

Samuel Eto'o Fils avait le pouvoir de suspendre qui il voulait à la Fecafoot, quand il voulait, comment il voulait, le pouvoir de reléguer ou de promouvoir le club qu'il voulait, le pouvoir de sanctionner qui il voulait, le pouvoir de sélectionner ou pas le joueur qu'il voulait, le pouvoir de valider le contrat ou d'annuler le contrat de qui il voulait.

Et que ce soit lui, Samuel Eto'o Fils, très grand joueur, lui tout puissant "patron" (vous avez remarqué que c'est un mot qu'il aime bien répéter) du football camerounais, icône et légende du football africain, qui se retrouve devant un jury disciplinaire africain pour répondre de ses actes. Lui, qui, il y a encore 2 semaines, était reçu par le président de la République, chef de l'État du bénin… Il n'en revient pas, il ne réalise pas encore que ça lui arrive à lui, lui le grand 9.

Et pourtant avant lui, ceci est arrivé à Ronaldinho, Dani Alves, Michel Platini, Jérôme Valcke, Sepp Blatter, Issa Hayatou, Ahmad Ahmad, Constant Omari. Ça s'appelle tout simplement répondre de ses actes, ça s'appelle endosser la responsabilité et les conséquences des actes que l'on pose. C'est un remède pour lui-même, pour son entourage et pour tous ceux qui prétendent "l'aimer et le soutenir". Bonne guérison notre légende.

Source: www.camerounweb.com