Hadidjatou Djobdi, le chef de bureau des postes, est accusé d’avoir distrait 10 millions de Fcfa.
C’est à la suite d’un contrôle de inopiné instruit par le délégué régional de la Campost pour l’Adamaoua le depuis le 11 mai 2015, que Hadidjatou Djobdi, chef de bureau des postes à la Campost de Mbé, département de la Vina a été interpellé.
Elle est accusée d’avoir détourné la somme de 10.000.000FCFA des caisses de l’Etat. Selon les explications des responsables régionaux de la Campost pour l’Adamaoua, après deux jours de contrôles au bureau de poste de Mbé, un trou de dix millions de francs CFA a été constaté par les contrôleurs de la Campost déployés dans les différents bureaux de poste de la région.
Selon le rapport de cette mission que le Jour a eu connaissance, la gestion du bureau de Mbé ne répond à aucun critère et que de nombreuses plaintes avaient été déposées par les clients auprès du sous-préfet de l’arrondissement de Mbé ainsi qu’auprès des responsables de la Campost à Ngaoundéré.
Approché par le Jour, le délégué régional de la Campost pour l’Adamaoua a confirmé l’information. Il a dit ne pas vouloir se prononcer étant donné que l’enquête est encore en cours. Il a dit que cette découverte est à mettre à l’actif des contrôleurs et de la nouvelle stratégie de sécurisation des fonds des clients.
Il a conclu en affirmant avoir transmis à qui de droit le rapport de contrôle. Selon une source à la Campost, le montant détourné s’élève à la somme de 10.000.000FCFA. Montant que ne reconnait pas le chef de bureau Campost de Mbé.
Lors de son audition, Hadidjatou Djobdi a reconnu les faits. Selon une source proche de l’enquête, la mise en cause a affirmé avoir détourné 9.600.000FCFA et qu’elle était prête à rembourser. Elle a affirmé vouloir vendre sa maison pour rembourser la somme.
Depuis lors des pourparlers ont été engagés avec le procureur de la république près les tribunaux de Ngaoundéré en vue de sa libération. Des émissaires du lamido de Ngaoundéré, ont rencontré le procureur de la république, at- on appris d’une source judiciaire, en vue de la libération de la jeune dame.