Lors de l’installation du nouveau président du Tribunal criminel spécial, le ministre de la justice garde des a déploré le comportement de certains médias qui d’après lui ne respectent pas le principe de présomption d’innocence.
L’installation dans ses fonctions du nouveau président du Tribunal criminel spécial aura été l’occasion pour le ministre d’Etat, ministre de la justice garde des sceaux de formuler des exigences. Selon le compte-rendu de la cérémonie fait par le Poste national de la CRTV, Laurent Esso a instruit à Emmanuel Ndjéré, le respect du secret dans les procédures pénales qui couvrent le déroulement de l’enquête préliminaire et de l’information judiciaire de même que les délibérations de la juridiction du jugement, l’impartialité.
Le magistrat de formation en a profité pour s’offusquer du travail des médias. Le patron de la justice a déploré le comportement de ces organes de presse qui ne respectent pas le principe de présomption d’innocence.
Pour sa tache, Emmanuel Ndjéré va s’appuyer sur la loi portant organisation et fonctionnement du Tribunal criminel spécial, le code de procédure pénale et le code pénal. La cérémonie d’installation du patron de la plus jeune juridiction du Cameroun a eu lieu à la salle d’apparat de la Cour d’appel du Centre, à Yaoundé. Y prenaient part des membres du gouvernement, autorités administratives, judiciaires et religieuses.
Le nouveau président du Tribunal criminel spécial a été nommé par décret du chef de l’Etat le 7 juin 2017 au terme du Conseil supérieur de la magistrature. Celui qui occupait encore le poste de secrétaire général du ministère de la communication prend la place de Yap Abdou nommé premier avocat général près la Cour suprême.