• C'est une plainte du cabinet Atou
• Elle intervient dans le cadre de la gestion des actifs de l’ex ONCPB, ONPC et de la REGIFERCAM
• C'est un recours en annulation de la décision de Ferdinand Ngoh Ngoh
La guerre de clans va bon train au sein du sérail pour la gestion des actifs de l’ex ONCPB, ONPC et de la REGIFERCAM.
Dans une lettre adressée au directeur général de la Société de recouvrement des créances du Cameroun (Src), dont la rédaction de CamerounWeb a obtenu copie, le ministre des Finances donne «mandat de gestion des actifs résiduels des ex-sociétés d’État Oncpb, Onpc et Rncf». Dans le document signé du 1 novembre dernier, Louis Paul Motaze autorise la Src à «assurer la continuité des opérations de gestion et de sauvegarde des actifs résiduels» de ces trois «défuntes» sociétés. La Src, la nouvelle gestionnaire de ces biens publics, devra prendre sa feuille de route auprès du Minfi.
Cette mesure est contestée par le cabinet Atou qui en voit des manœuvres orchestrées par le ministre secrétaire général de la présidence Ferdinad Ngoh Ngoh pour lui retirer ses prérogatives. Ces actifs sont évalués aujourd’hui à plus de 285 milliards fcfa.
Selon les informations parvenues à la rédaction de CamerounWeb, le 16 novembre 2021, le cabinet Atou a déposé au tribunal administratif de Yaoundé un recours en annulation de la décision de Ferdinand Ngoh Ngoh du 2 juillet 2021 portant « arrêt des activités du cabinet conseil Atou concernant la gestion des actifs des ex RNCF, ONPC et ONCPB ».
Selon le lanceur d'alertes camerounais Boris Bertolt, cette décision de Ferdinand Ngoh Ngoh a pour principal objectif d’éliminer du jeu un acteur qui lui fait ombrage dans sa volonté de contrôle des 285 milliards Fcfa. Il précise que c’est Atou qui est à l’origine de l’enquête ouverte contre Ferdinand Ngoh Ngoh et le sicilien du PAD, Cyrus Ngoh au tribunal criminel spécial.
"Plus grave en dépit des manœuvres orchestrées par l’homme à la punk depuis qu’il a été nommé SGPR, en 2014, le chef de l’Etat, Paul Biya a confié de nouveau la gestion de ces actifs au cabinet Atou pour une durée de 25 ans.
Mais les rapports entre l’homme à la punk et Atou ont toujours été conflictuels. Ce dernier qui avait réussi à découvrir que des biens de l’Etat avaient été privatisés par des individus a toujours refusé de céder à la boulimie financière de l’homme de Minta.
Il faut dire ici que la conséquence directe de l’annulation du mandat du cabinet Atou est la main mise par le clan de l’homme à la punk sur la gestion des actifs de l’Etat évalués à 285 milliards fcfa. Ce qu’il n’est pas parvenu à faire depuis 10 ans.
Toutes les enquêtes que l’homme à la punk a commandées auprès du Contrôle Supérieur de l’Etat depuis le mafieux Henry Eyebe Ayissi ayant accouchées d’une souris.
Mais dans cette nouvelle configuration après le contrôle des marchés de la CAN, des marchés du COVID, de la sécurisation des ports de Douala et Kribi, des aéroports de Yaoundé et Douala, Ferdinand Ngoh Ngoh est en train de prendre le contrôle des actifs des ex RNCF, ONPC et ONCPB d’une valeur de 285 milliards fcfa.
Sur ce dernier aspect rien n’est joué car c’est à la justice de trancher. Une décision est attendue dans les prochains jours. Elle pourrait remettre les compteurs à zéro afin de permettre aux enquêtes judiciaires contre l’homme à punk et le sicilien du PAD de se poursuivre sereinement.", confie Boris Bertolt.
La rédaction de CamerounWeb vous propose, ci-dessous, la copie de la plainte déposée par le cabinet Atou
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