«Le président de la République a nommé en 2019 un Premier ministre faible mais intelligent. Je vous rappelle que monsieur Dion Ngute a passé vingt ans au MINREX comme ministre délégué. Il a eu comme patron son actuel ministre de la justice, et en 2018 il a connu comme patron ce secrétaire général (Ferdinand Ngoh Ngoh)», avait indiqué Valère Bessala dans l’émission Canal Presse sur Canal 2 International.
Finalement, le premier ministre camerounais est devenu une vassale du Secrétaire générale du gouvernement et du président de la République. La présidence de la république vient de prendre une note qui anéanti totalement le pouvoir du premier ministre notamment en matière de nomination à la tête des entreprises d’Etat.
« En raison d'un certain nombre d'abus qui ont été constatés en la matière, j’ai l'honneur de vous répercuter les Très Hautes Instructions du CHEF DE L'ETAT prescrivant au Premier Ministre. Chef du Gouvernement de veiller dorénavant en liaison avec les départements ministériels de tutelle, à ce que : les résolutions des Conseils d'Administration concernant les organigrammes et les nominations des directeurs et assimilés dans les établissements publics et les sociétés à capital public soient à compter de la notification des présentes instructions soumises à l'approbation préalable de MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBUQUE, en application des dispositions des lois n°2017/010 et 2017/011 du 12 juillet 2017, portant respectivement statut général des établissements publics et des entreprises publiques ; les recrutements et la gestion du personnel dans les entreprises et établissements publics respectent les exigences d'équilibre et de représentativité des composantes sociologique de la Nation », lit-on dans la note.
En claire chaque nomination devrait passer par la présidence de la République pour approbation.