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Dans une démarche courageuse, le gardien de la paix Ekotto Ondo a récemment écrit une lettre au Directeur Général de la Sûreté Nationale (DGSN), papa Mbarga Nguele, dans laquelle il lève le voile sur un système de corruption, d'extorsion de fonds, de banditisme, et de dépouillement de la population mis en place par sa propre hiérarchie. Cette lettre, motivée par une demande d'explications de sa hiérarchie pour avoir dépassé ses congés, contient également une clé USB de 1000 giga-octets renfermant des informations confidentielles.
Ekotto Ondo, gardien de la paix de son état, est devenu le lanceur d'alerte de sa génération au sein des forces de l'ordre au Cameroun. Sa lettre au DGSN ne laisse aucune place au doute : il est prêt à dévoiler tous les secrets qu'il détient sur les agissements illicites qui gangrènent le corps de la police.
La lettre, qui a été envoyée après qu'il a reçu une demande d'explications de son supérieur hiérarchique, le commissaire divisionnaire Lele Samuel, pour avoir dépassé la durée de ses congés, expose une série de révélations troublantes.
Ekotto Ondo accuse sa propre hiérarchie de participer activement à un système de corruption généralisée au sein de la police. Selon lui, des pots-de-vin et des extorsions de fonds sont monnaie courante, tant au sein des opérations de maintien de l'ordre que dans les interactions quotidiennes avec la population.
La lettre du gardien de la paix fait également état de banditisme interne, avec des agents de police impliqués dans des activités criminelles, y compris le vol et l'extorsion. Cette révélation jette une lumière crue sur la dégradation de l'intégrité au sein de l'institution chargée de maintenir la loi et l'ordre.
Parmi les preuves fournies par Ekotto Ondo, une clé USB de 1000 giga-octets renferme des documents et des enregistrements audio qui, selon lui, attestent de la véracité de ses allégations. Ces fichiers pourraient potentiellement déclencher une enquête majeure sur les activités criminelles présumées au sein de la police.
Les révélations de Ekotto Ondo promettent d'avoir un impact majeur sur le système de sécurité nationale au Cameroun. La lettre adressée au DGSN est un appel à l'action et à la réforme au sein de la police pour éradiquer la corruption et le banditisme. Elle met également en lumière l'importance cruciale de la protection des lanceurs d'alerte au sein des forces de l'ordre.
Le sort d'Ekotto Ondo et la suite des événements dépendront en grande partie de la manière dont les autorités réagiront à ces allégations choquantes, qui pourraient secouer les fondations de la police camerounaise.
