Dans un article, les confrères de Jeune Afrique sont revenus sur les mutations intervenues à la tête de la Direction générale des impôts. Le Magazine panafricain est non seulement revenu sur la personnalité et la carrière de Roger Meyong Abath, mais aussi sur le chantier qui attend ce dernier. Prendre la succession de quelqu’un comme Modeste Mopa Fatoing n’est pas chose aisée.
« Propulsé à la tête de l’administration fiscale, Roger Meyong Abath, qui déroge difficilement à sa marche quotidienne au Mont Fébé sur les hauteurs de Yaoundé, doit immédiatement s’atteler à la mobilisation des 2 700 milliards de F CFA attendus cette année de la DGI. Non sans poursuivre les réformes, comme la numérisation des procédures et la consolidation de l’interlocuteur fiscal unique. L’élargissement de l’assiette fiscale et la traque des « gros poissons » tapis dans l’informel ne sont pas les moindres de ses défis », a écrit Jeune Afrique.
« Il devra également rétablir la confiance entre les contribuables et l’administration fiscale, ainsi que penser davantage à une fiscalité de développement qu’à une fiscalité de recettes », complète un membre du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) qui le trouve humble et professionnellement au point, tout en reconnaissant que sa marge de manœuvre sur la politique fiscale est limitée », a précisé le Magazine
Jeune Afrique révèle également que l’un des chantiers qui attend le successeur de Modeste Mopa Fatoing est l’accompagnement des entreprises
« Discret et pondéré, ce professeur de fiscalité entend apporter sa contribution à l’amélioration du climat des affaires et à l’accompagnement des entreprises. « Il tient les passages en force en horreur et préfère plutôt le compromis », souligne une de ses anciennes collaboratrices. Une bonne nouvelle pour les patrons camerounais qui s’accommodaient mal de la distance et de la raideur de son prédécesseur.L’une de ses premières batailles sera de constituer son équipe, en plaçant notamment un de ses hommes à la très stratégique direction des grandes entreprises qu’il a dirigée pendant six années. Un maroquin autant convoité que le sien, et qui pourrait donner lieu à des batailles épiques », conclut Jeune Afrique.