Le commissaire divisionnaire Maxime Eko Eko clame toujours son innocence dans l'affaire d'enlèvement et d'assassinat du journaliste Martinez Zogo. Ce jeudi 14 décembre 2023, il est décidé à sortir de Kondengui.
En effet, les avocats du patron de la DGRE ont déposé une autre requête de remise en liberté à la Cours d'appel du Centre et vont rencontrer ce jeudi le juge pour afin d'obtenir la libération du chef des renseignements extérieurs du Cameroun.
"... Le patron de la DGRE, Maxime Eko Eko sera en audience ce jour à la Cour d’appel du Centre dans le cadre de la requête de remise en liberté introduite par ses avocats", informe le très informé lanceur d'alertes Boris Bertolt.
Fin novembre 2023, les avocats du commissaire divisionnaire ont publié un communiqué dans lequel ils dévoilent qu'après des récentes auditions et des confrontations des prévenus arrêtés dans le cadre de l'affaire Martinez Zogo, l'innocence de Maxime Eko Eko a été prouvée.
Dans leur communiqué, les Me Ngoumou Josiane Florence, Ndjana Ndjana Bernard Hosanna, Ofomo Toueli Justin, Ndjah Joseph Désiré, Licken Junior, Singha Jean Paul, Jean Pierre BUYLE et Seri Simplice Zokou Avocats, ont dévoilé que leur client a souhaité et obtenu des séances de confrontation avec son unique accusateur et des témoins, afin de prouver son implication dans l'enlèvement et l'assassinat de Martinez Zogo.
"Agissant en leurs qualités de conseils de M. Léopold Maxime EKO EKO, portent à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que Monsieur le Juge d’Instruction près le Tribunal Militaire de Yaoundé à récemment procédé à un ensemble de confrontations dans le cadre de l’affaire dite Martinez ZOGO.
Ainsi donc, à la demande de M. Maxime Léopold EKO EKO, celui-ci a-t-il été confronté à un ensemble de témoins et à son unique accusateur ; les allégations formulées par ce dernier n’ont pu être soutenues à l’encontre de monsieur Maxime Léopold EKO EKO, que du contraire", écrivent-ils.
"Il s’ensuit que, comme M. Maxime Léopold EKO EKO n’a eu de cesse de l’affirmer depuis sa mise en cause infondée dans cette tragique affaire, aucune charge ne saurait être valablement retenue contre lui ; Ce, d’autant plus que l'article 311 du code camerounais de procédure pénale prescrit que « Le Tribunal ne peut fonder sa décision sur la déposition d'un co-prévenu à moins qu'elle ne soit corroborée par des témoignages d'un tiers non impliqué dans la cause ou par tout autre moyen de preuve », ce qui n’est pas le cas en l’espèce. Les Avocats de M. Maxime Léopold EKO EKO se félicitent de cette étape importante vers la manifestation de la vérité et expriment leur confiance en la Justice afin que l’innocence de leur client soit définitivement établie", ont-ils renchéri dans le communiqué.