DGRE: voici la première frappe de Maxime Eko Eko et Justin Danwé il y a 11 ans

Le divisionnaire Maxime Eko Eko

Sun, 19 Mar 2023 Source: www.camerounweb.com

Nouvellement nommé Directeur général de la DGRE en août 2010, le commissaire divisionnaire Maxime Eko Eko avait plusieurs jeunes officiers à sa disposition, dont un certain Justin Danwé, à l'époque capitaine de la gendarmerie.

Deux ans après, Eko Eko, avec l'aide de son jeune capitaine qui veut rapidement faire ses preuve, se sont illustrés à travers l'arrestation spectaculaire de Polycarpe Abah Abah, l’ex-ministre de l’Économie et des Finances, pour « tentative d’évasion ».

Un 11 mai donc, l'ancien ministre Abah Abah a été arrêté par un commando dont font partie le commissaire Elong et le capitaine Justin Danwe. Ce jour, le ministre qui avait aussi ses hommes et bénéficiait de la protection de certains éléments de l'armée, a été arrêté après une course poursuite dans la ville, puis remis à la direction de la police judiciaire à Yaoundé. Ce sera la première grande action du couple Eko Eko-Justin Danwé.

Il faut dire que bien avant cette frappe, Eko Eko s'est toujours fait remarquer dans le sérail par des actions efficaces qui ont fini par militer pour sa nomination à la tête de la DGRE.

La plus grande action aura été la libération de 10 marin français enlevé par des pirates aux larges des cotes du Cameroun en 2008.

"Tout commence en 2008. Les dix marins du navire français Bourbon Sagitta sont pris en otages au large des côtes camerounaises par des rebelles du Delta du Niger. Alors patron de la police, Edgar Alain Mebe Ngo’o (condamné en janvier dernier à trente ans de prison pour détournement de deniers publics et corruption) désigne un négociateur en la personne du directeur des Renseignements généraux de la police, le commissaire divisionnaire Léopold Maxime Eko Eko", relate Jeune Afrique sur cette libération qui a fait connaitre le commissaire Eko Eko.

"Le policier est bilingue français-anglais et est avantageusement doté d’un tempérament de fonceur. L’affaire se solde par la libération des otages après douze jours de captivité. Tout va pour le mieux entre Yaoundé et Paris. Mebe Ngo’o en récolte les lauriers. Il est décoré de la Légion d’honneur, distinction que lui remet, place Beauvau, le ministre français de l’Intérieur, Brice Hortefeux. Eko Eko, lui, lorgne la direction de la DGRE", ajoute Jeune Afrique dans un article.

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