DGSN: Mbarga Nguele met fin à la carrière du commissaire Raymond Essogo

Raymond Essogo.jpeg Le commissaire divisionnaire Raymond Essogo

Wed, 20 Mar 2024 Source: camerouweb.com

Le haut cadre de la police qui a violenté et arrêté le professeur Maurice Kamto et plusieurs cadres du MRC en 2019 ne pourra plus bénéficier d'une prolongation de sa carrière de policier.

Toujours à la tête de la division régionale de la sécurité publique du Littoral, malgré qu'il avait atteint l'âge de la retraite, le commissaire divisionnaire vient d'être dégagé officiellement. Une note du Délégué général de la Police nationale, publiée il y a quelques jours, l'informe qu'il sera remplacé au cours d'une cérémonie. Le DGSN Martin Mbarga Nguele va personnellement présider cette cérémonie de passation le vendredi 22 mars 2024.

Le remplaçant de RAYMOND ESSOGO est connu. Il s'agit du commissaire divisionnaire ONDOA ONGONO HERVE MARIE.

Un serviteur très zélé du régime Biya

RAYMOND ESSOGO, pour ceux qui le connaissent, est ami du ministre de l’Admission territoriale, Paul Antanga Nji, était à la retraite. Mais il avait déjà bénéficié d’une prolongation de deux ans. Désormais c’est finit. Il rentre au quartier.

"C’est Raymond ESSOGO en personne qui pénétrera au domicile de Albert Ndzongang en personne le 28 janvier avec un mandat de perquisition qui se transformera en mandat d'arrestation. Il procédera ainsi à l'arrestation de Maurice KAMTO, Albert Ndzongang et Christian Penda EKOKA. La meilleure, après avoir mis les menottes à Maurice KAMTO. Il l'appellera: "Pauvre capacitaire", témoigne un policier ayant fait partie de l'équipe d'intervention de ce jour", écrit le lanceur d'alerte Boris Bertolt à son sujet.

"Cet homme réputé zélé, arrogant et affairiste dit à qui veut l'entendre qu'un Bamileke ne sera jamais président au Cameroun. Rappelons à cet effet que le MRC avait déjà déposé une plainte contre ESSOGO en 2018 pour avoir brutalisé des manifestants du MRC en octobre 2018. A partir du 22 mars 2024, à 13h, RAYMOND ESSOGO quittera ses bureaux", ajoute le journaliste en exil.

Source: camerouweb.com