D’un âge plutôt avancé, Daco David Toukam rêve jouir d’une retraite paisible. Depuis 2019, il a initié une série de procédures contre l’Etat du Cameroun devant le Tribunal administratif de Yaoundé. Il sollicite en effet la condamnation du ministère des Finances à lui payer divers droits en rapport avec sa carrière dans le corps des fonctionnaires de police. Le 14 juin dernier, le tribunal a amorcé l’examen de l’une des procédures avant de se rendre compte qu’il s’est quelque peu mêlé les pédales et d’écourter les débats.
D’un âge plutôt avancé, Daco David Toukam rêve jouir d’une retraite paisible. Depuis 2019, il a initié une série de procédures contre l’Etat du Cameroun devant le Tribunal administratif de Yaoundé. Il sollicite en effet la condamnation du ministère des Finances à lui payer divers droits en rapport avec sa carrière dans le corps des fonctionnaires de police. Le 14 juin dernier, le tribunal a amorcé l’examen de l’une des procédures avant de se rendre compte qu’il s’est quelque peu mêlé les pédales et d’écourter les débats. En fait, le dossier retenu lors de cette audience était différent de celui dont le tribunal avait réellement programmé l’examen. Dans le dossier dont l’examen avait néanmoins démarré, M. Toukam explique que le 25 février 1992, il a été promu officier de police à travers un arrêté du chef de l’Etat. Malheureusement, sa carrière professionnelle s’est achevée à la Sureté nationale par une révocation. Mais jusqu’à sa révocation, il n’avait pas encore jouit des avancements résultant de sa promotion au grade d’officier de police. Il sollicite donc que le ministère des Finances lui fasse outre le rappel de l’argent généré par les avancements allégués, mais aussi qu’il soit condamné à lui verser 180 millions de francs d’indemnisation. Pour sa défense, le Minfi a invoqué un point de droit (exception) estimant que le tribunal administratif était incompétent à connaître l’affaire. Mais le tribunal a écourté les débats après s’être rendu compte de sa petite erreur signalée par M. Toukam.