• Le drame secoue la France
• L’enfant n’avait que 11 ans
• La maman d’origine camerounaise a poussé et obtenu une enquête
C’est un véritable drame qui agite la France depuis quelques jours. En effet, le 13 janvier dernier, une fillette de 11 ans s’est donné la mort par pendaison. Les parents de la victime dont la maman est camerounaise exigent une enquête puisqu’ils estiment que l’enfant aurait été poussé au suicide.
« Jeudi 13 janvier, une jeune fille de 11 ans a mis fin à ses jours. En rentrant du collège Henri-Matisse (Paris XXe), où elle était scolarisée en 6e, Noëla a filé dans sa chambre. C’est sa petite sœur Yvana, 5 ans, qui l’a retrouvée quarante minutes plus tard, pendue avec sa ceinture de judo. Les secours, rapidement appelés sur place, n’ont rien pu faire. », souligne la ladepeche.fr qui rapporte aussi Le Parisien.
Le média français informe qu’une enquête pour "recherche des causes de la mort" a été ouverte,. "La situation scolaire de l’enfant est au centre des investigations, mais il ne s’agit peut-être pas de harcèlement scolaire. Il faut rester très prudent", prévient une source judiciaire, au Parisien.
La mère de l’enfant, d’origine camerounaise a raconté, toujours dans les colonnes du Parisien, que lundi 10 janvier 2022, soit trois jours avant que sa fille ne mette fin à ses jours, le principal du collège l'avait appelée pour lui faire part d'un incident qui aurait eu lieu en marge d'un cours. "La professeure d’histoire-géographie accuse ma fille de lui avoir dit : 'Je suis schizophrène, si je te tue, il ne se passera rien'. Mais Noëla m’a juré qu’elle n’avait rien fait." Dans le cadre de cette affaire, mère et fille avaient été convoquées dans le bureau du principal du collège, jeudi 13 janvier 2022, à 17h40. Toujours selon le récit de Valeicle, la mère de la victime, le principal aurait alors fait part des bêtises commises par Noëlla au collège. Elle était ainsi convoquée à un conseil de discipline quelques jours plus tard. "Il nous dit que d’ici là, Noëla devait rester à la maison. Alors que je travaille toute la journée, que je ne peux pas m’occuper de ma fille", a encore raconté Valeicle.
Mais elle retient surtout le ton et les mots employés par le principal. Il aurait lancé : "Sa place n’est pas à l’école, mais dans un centre psychiatrique spécialisé". Seulement, la mère de famille a assuré que sa fille n'avait aucun problème psychiatrique. "C’est ce que m’avait confirmé la Maison des adolescents, qui l’avait suivie", a-t-elle avancé. Selon le rectorat de Paris, la jeune fille faisait l’objet d’un suivi attentif par le collège. "Elle avait des difficultés qui avaient été identifiées dès l’année dernière, à l’école primaire Lesseps", a affirmé Éric Pliez, le maire du XXe arrondissement, rapporté par www.femmeactuelle.fr