Danger : un coriace recruté par le régime pour finir avec N'zui Manto à l'extérieur

Manto N'zui Annonce Sabotage informatique

Wed, 29 Oct 2025 Source: www.camerounweb.com

Ce n'est un secret pour personne. N'zui Manto combat farouchement le régime de Paul Biya depuis des années maintenant. Il reproche une vague de choses mal faites, une mauvaise gouvernance à la tête du pays depuis des décennies : pillage, corruption, meurtres et assassinats, népotisme, favoritisme, enlèvements, massacre des opposants et des journalistes, affaires de mœurs scandaleuses, sorcellerie au sommet de l'État, mauvaise influence, etc.

Le lanceur d'alerte a davantage accentué ses attaques vis-à-vis du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), au cours de cette élection présidentielle qui a débouché sur la victoire de l'éternel Paul Biya, aujourd'hui âgé de 92 ans et au pouvoir depuis 43 ans. N'zui, comme la majorité des Camerounais, veut un changement à la tête de la République, mais ceux qui détiennent le pouvoir de faire changer les choses ne sont pas encore arrivés à la même conclusion.

Manto, s'étant déjà convaincu depuis des lustres qu'il fallait un peu leur forcer la main, continue de leur tirer les oreilles sur ses pages créées pour animer les réseaux sociaux. Tout y passe : les scènes horribles dans lesquelles sont impliqués les hommes et femmes de Paul Biya, la violence du régime, ses crimes ici et là, les exactions de l'armée, les ordres sans queue ni tête des membres du gouvernement et des autorités coutumières à la solde du clan Biya…

Dernièrement, un individu recruté a créé un groupe WhatsApp et a recruté ses frères du village pour faire signaler la page Facebook et le compte Telegram de N'zui Manto. Le missionné s'appelle Ekobena Eyiya'a selon l'identification donnée par N'zui lui-même.

« Toujours les mêmes noms. Ces gens convaincus d'être les propriétaires du Cameroun. Ils croient dur comme fer que le pays est un village d'Ebolowa ou de Yaoundé. Il a appris l'informatique à l'école, pas pour développer son village broussailleux, poussiéreux, miséreux et moyenâgeux. L'informatique apprise à l'école, c'est plutôt pour signaler les pages dans les réseaux sociaux », regrette Manto.

L'activiste résidant à l'extérieur du pays ajoute : « Prenez votre momie Paul Biya et allez faire de lui un dieu dans vos villages. Personne ne viendra là-bas contester sa divinité. Le Cameroun, c'est notre pays, il n'est et ne sera jamais votre propriété ».

C'est donc assez limpide que N'zui Manto ne compte pas s'arrêter en chemin s'il n'obtient pas ce pourquoi il lutte autant. C'est-à-dire le départ sans condition de Paul Biya qui n'arrive pas à se produire jusqu'ici par les urnes, selon le Conseil constitutionnel bien sûr.

Source: www.camerounweb.com