Malgré les mesures de restriction entreprises dans les églises pour contrecarrer les femmes réussissent toujours à déjouer le protocole pour s’infiltrer dans l’enceinte de l’église.
Lors d’une célébration eucharistique à la chapelle Mvog-mbi dimanche dernier, tout allait bien jusqu’au moment où une dame à la trentaine a surgi vêtue d’une tenue inappropriée à l’heure du baptême. Elle était vêtue d’un ensemble tissus pagne, modèle ventre dehors (jupe longue taille haute, avec un mini haut court ne lui couvrait que la poitrine).
Elle s’est mise à prendre les gens en photo. Consternés, les fidèles se sont mis à murmurer. Prise de honte à cause des regards critiques portés sur elle, la « star » a fini par se dissimuler dans la foule. Comme cette dernière, nombreuses sont des adolescentes et des femmes qui se rendent à l’église parées des tenues osées et indécentes on dirait de parfaites « allumeuses ».
Robes moulantes, des jupes avec des fentes très prononcées. Certaines mettent des pantalons « taille basse » et laissent expressément entrevoir leurs slips et leurs tours de taille marqués des tatouages pour certaines, ou entourés de perles pour d’autres. De nombreuses personnes n’approuvent pas du tout cette attitude. « Elles n’ont plus de zone de trêve ! » déclare une fidèle indignée.
Mauvaises intentions
Pour Ntolo Rachelle, catéchiste, la femme, doit veiller sur la modestie de sa tenue. C’est de son exemple que dépend bien souvent la conduite de ses enfants, de son mari, et des hommes qui la côtoient. « Si les femmes et les jeunes filles au contraire, choisissaient les robes suffisamment longues et amples, cela inspirerait pour les hommes le respect, la dignité et la pureté » a-t-elle ajouté. Interrogé sur la problématique du mode vestimentaire indécent dans les églises, Désiré, un fidèle de la chapelle Mvog-Mbi trouve que cela révèle les mauvaises intentions des personnes indexées.
« Les femmes vulgaires qui adoptent consciemment ou pas ce mode vestimentaire : décolletés, les pantalons ultra-moulés, les mini-jupes et autres vêtements sont de mauvaises filles. Elles ne se rendent peut-être pas compte du nombre de conscience qu’elles tuent avec leurs tenues légères. Ces femmes sont volontairement provocantes et ne cessent de polluer le regard des hommes » décrit-il d’un ton révolté.
Et de s’interroger « Qui peut compter le nombre de péchés dont ces femmes pleines de convoitises sont la cause ? Qui peut compter le nombre de « viols à distance » qu'elles commettent en toute impunité ? Elles le font de manière volontaire juste pour attirer le regard sur leur prétendue « beauté » a-t-il conclu. Une autre fidèle pense par contre qu’on ne sait jamais de quel côté viendra le bonheur, donc elles se préparent à toute éventualité