Danse de vautours autour du fauteuil de Niat Njifenji

D’après certains observateurs l’âge très avancé du Marciel Niat, président du Sénat fait problème quant à la diligence des dossiers de la chambre haute du parlement. Selon le journal l’Epervier du lundi 7 mars 2016, Marcel Niat Njifenji a «été noyé lors du meeting solennel de Bafoussam, au cours duquel les militants et sympathisants du RDPC ont lancé l’appel à la candidature du président Paul Biya aux prochaines élections présidentielles. «Les jours de nos années s’élèvent à 70 et pour les plus robustes 80 ans. Mais l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère. Apprends-nous à faire bien compter nos jours afin que nous nous appliquions à la sagesse», tire le journal d’un Psaume. 

Pour le journal, «l’acharnement est victime de Marcel Niat». Le porter à la tête du Sénat le 14 mai 2013 était contre toute attente, apprend-on. C’était un poste essentiellement politique et aucun pronostic n’était dirigé vers lui. Pour le journal, la région de l’ouest est réputée pour être «bastion de l’opposition» et depuis sa retraite de la Sonel, il a fait une véritable traversée du désert. «La chambre haute était orienté vers les régions anglophones et peut-être la région de l’Est», d’après l’opinion.

La carrière administrative De M. Niat a tout de même marqué des points avec son long séjour à la tête de la Société nationale d’électricité (Sonel). Le Cameroun rencontrait alors moins de délestage. Il fait alors partie «des hommes de l’Ouest » qui sont les plus proches du Président Paul Biya». «Les hommes surs qui ne peuvent en aucun cas le trahir». Et le nommant à la tête du Sénat, «Paul Biya exerçait par là son pouvoir discrétionnaire dans sa façon à lui seul de déjouer tous les pronostics».