• Field Marshall était un ancien chef de sécurité
• Il a travaillé avec le sénateur Fon Fontel Njifua
• Il a rompu plus tard le contrat
Oliver Lekeaka, plus connu sous le nom de Field Marshall, était un ancien soldat de l'armée camerounaise. Il a quitté le rang de l'armée plus tard pour devenir un commandant séparatiste ambazonien.
Né en décembre 1968 dans la région du sud-ouest Cameroun, il avait interrompu ses études et s’est engagé dans l’armée camerounaise.
Une récente photo publiée par le lanceur d'alertes Nzui Manto fait encore mouche sur les réseaux sociaux.
Au centre de cette image prise à Yaoundé, on pouvait voir le chef de sécurité de l'ancien sénateur le Fon Fontem Njifua. Ce chef de sécurité n'est autre que le désormais feu Field Marshall.
L'ancien sénateur qui vivait à Yaoundé ne se déplaçait jamais sans son chef de sécurité Oliver Lekeaka qui l'accompagnait souvent au palais de l'unité.
« En 2016 des magistrats anglophones sont traînés par leurs toges dans la boue par la soldatesque du dictateur Paul Biya, des enseignants tabassés, des étudiantes violées à Bamenda et Buea. Sensible à la cruauté contre son peuple, Oliver Lekeaka renonce à la sécurité du Sénateur et retourne dans son Lebialem natal se battre contre la barbarie du dictateur de Yaoundé », raconte Nzui Manto.
C'est de là qu'Oliver Lekeaka deviendra plus tard, Field Marshall le plus grand roi de l'Ambazonie.
Lekeak était le chef de la milice du « dragon rouge ». Son groupe armé fait partie du conseil d'autodéfense d'Ambazonia, faiblement structuré, et est fidèle au gouvernement intérimaire d'Ambazonie. Le « dragon rouge » est principalement actif dans le Lebialem, région du sud-ouest Cameroun. Oliver Lekeaka était le frère de Chris Anu, ancien secrétaire à la communication du gouvernement intérimaire de l’Ambazonie.
Avec le déclenchement de la crise anglophone en septembre 2017, le soldat a déserté son poste dans l'armée camerounaise et a rejoint le camp séparatiste, et est finalement devenu le chef de guerre le plus puissant de la division Lebialem. En raison en partie de la topographie de Lebialem, le département est devenu un champ de bataille clé de la guerre, les forces armées camerounaises faisant face à un dur combat contre les séparatistes. En conséquence, Oliver est devenu une personne clé du côté séparatiste ainsi qu'une cible prioritaire pour l’armée camerounaise.
Le 31 décembre 2018, les militaires camerounais ont affirmé avoir tué Oliver. Déclaration qui s’est avérée fausse car il a apparu dans une vidéo une semaine plus tard.
En août 2019, sa mère et sa sœur ont été arrêtées à Yaoundé. Les autorités ont affirmé qu'elles avaient caché l'argent de la rançon faite par la milice du « dragon rouge » pour la prise d'otages. Les avocats ont affirmé avoir perdu le contact avec Oliver. La mère d'Oliver a été libérée le 20 novembre, tandis que sa sœur a été transférée à la prison centrale de Kondengui. Le 1er octobre 2019, après avoir chassé les dirigeants traditionnels de Lebialem, Oliver s'est déclaré souverain suprême de Lebialem, ce qui a incité des troupes camerounaises dans la région pour le capturer ou le tuer. Bien qu'ils n'aient pas réussi à trouver Oliver, il y a eu des victimes des deux côtés.