De grands noms cités dans l'affaire de l'arrestation de Ferdinand Ngoh Ngoh

Plusieurs noms ont été cités

Mon, 24 Oct 2022 Source: LA NOUVELLE N°672

Le moins que l’on puisse dire c’est que samedi dernier, la cabale contre le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République est montée d’un cran. En effet, en violation du secret des procédures judiciaires, Boris Bertolt, reconnu comme le bras séculier des fossoyeurs qui souhaitent la chute de Ferdinand Ngoh Ngoh, alimente les réseaux sociaux par une histoire suivant laquelle un mandat d’amener aurait été délivré contre le très proche collaborateur du chef de l’Etat par le Tribunal criminel spécial (Tcs). Pour certains analystes pointus, il s’agit là sans plus ni moins que d’un acte de défiance vis-à-vis du président de la République en personne.

Car, en s’attaquant ainsi à Ferdinand Ngoh Ngoh, c’est le chef de l’Etat qui est en réalité visé et qu’on voudrait mettre en procès. Seulement, si les ambitions pouvoiristes d’une certaine coterie sont bien connues, elle feint d’oublier qu’elle traine derrière elle des casseroles bruyantes avec ce qu’il convient d’appeler le Covidgate ou encore la gestion brumeuse des lignes 65 et 94. Et justement parce que Ferdinand Ngoh Ngoh dont la loyauté vis-à-vis du chef de l’Etat est établi, il s’agit de tout faire aujourd’hui pour abattre ce dernier rempart. A la demande de nos lecteurs, nous republions cette vérité jusqu’ici cachée du Covigate et qui met la coterie mafieuse en transe. Lisez plutôt.

Joseph Dion Ngute

Pour pouvoir aujourd’hui éclairer l’opinion, expliquer les vrais ressorts qui sous-tendent le Covidgate et aller au-delà des apparences préconçues, chacun peut lui-même, après lecture de l’article introductif de ce dossier, mieux formuler son jugement de citoyen sur ce qui s’est réellement passé, dès l’apparition au mois de mars 2020, des premiers cas de Covid au Cameroun. En observant donc, comme nous le souhaitons, ce minimum de distance prophylactique requis, chacun peut aisément se souvenir aujourd’hui que c’est le président de la République, himself, qui demande au Premier ministre, Joseph Dion Ngute, d’assurer le monitoring de la stratégie de riposte contre cette pandémie au Cameroun. C’est donc ce dernier, c’est-à-dire Dion Ngute, qui signe le 22 juillet 2020, un décret qui repartit à 24 administrations sectorielles un budget de 180 milliards de Fcfa. Ce budget est essentiellement constitué des financements provenant de l’Etat du Cameroun (137 milliards de Fcfa) et des fonds de concours (43 milliards de Fcfa) sous forme de divers dons des partenaires techniques et financiers. Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République n’apparait nulle part, ni dans la répartition, ni là où sont logés les 180 milliards de Fcfa. Encore moins, là où Joseph Dion Ngute fait sa répartition dans les services du Pm. Le paradis vous crève ainsi les yeux et vous refusez carrément, avec une mauvaise foi en bandoulière, de le voir !

Louis Paul Motaze

Il a beau être habitué aux accusations les plus invraisemblables depuis qu’il est secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, a rarement fait face à une telle conjoncture d’animosité. Un peu comme si les mystères qui entourent la folle cabale orchestrée contre lui, résistaient à toute forme de compréhension rationnelle. Pourtant la vérité est implacable : les 180 milliards de Fcfa mobilisés pour la riposte contre le Covid 19 et repartis par le Premier ministre, avaient été logés dans un Compte d’affectation spécial « Cas-Covid » ouvert au Trésor public, dans le but d’assurer une gestion transparente de ces ressources affectées à la gestion de la crise sanitaire. Ce qui ne sera pas le cas. Face à la gravité des irrégularités constatées par la Chambre des comptes et les bailleurs de fonds, Louis Paul Motaze, le ministre des Finances, adresse aussitôt le 16 mars 2021, une note d’informations au président de la République. Dans celle-ci, il approuve les recommandations de la Chambre des comptes, portant sur l’ouverture d’une enquête judiciaire contre les auteurs, co-auteurs et complices des cas de malversations financières ainsi identifiées. Aussi paradoxal que cela puisse paraitre aujourd’hui, c’est Ferdinand Ngoh Ngoh qui est chargé, en sa qualité de secrétaire général de la présidence de la République, de répercuter cette instruction présidentielle au ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Laurent Esso, par une correspondance datée du 6 avril 2021. « En vous faisant tenir ci-joint thermocopie du rapport de la Chambre des comptes de la Cour suprême, relatif à l’objet repris en marge, j’ai l’honneur de vous répercuter les hautes directives du chef de l’Etat prescrivant l’ouverture d’une enquête judiciaire contre les auteurs, co-auteurs et complices des cas de malversations financières y relevés », indique à cet effet Ferdinand Ngoh Ngoh.

La Chambre des comptes

C’est elle qui balance la bombe dont les déflagrations font encore mal aujourd’hui. Ceci, à travers le rapport d’étape qu’elle adresse le 10 mars 2021 au ministre des Finances. La Chambre des comptes constate notamment le manque de transparence dans l’attribution des marchés spéciaux et lettres commandes passées au ministère de la Santé publique par Malachie Manaouda. Face aux nombreuses irrégularités ainsi observées au ministère de la Santé (et non au secrétariat général de la présidence de la République), la Chambre des comptes recommande l’ouverture de 10 procédures concernant des faits susceptibles de constituer des infractions à la loi pénale ; de 30 procédures pour des fautes de gestion et d’une procédure pour gestion de fait.

Mohamadou Dabo

L’entreprise « Mediline Medical Cameroon SA » et la société dénommée « Moda Holding Hong Kong » appartiennent à ce double et généreux protégé du Premier ministre et du ministre de la Santé. Des liens avec Joseph Dion Ngute et Manaouda Malachie, pour être moins voyants, n’en sont pas moins solides. Au contraire. C’est pour cela que, comme le relève le rapport de la Chambre des comptes, le quasi- monopole des marchés spéciaux est accordé à l’entreprise « Mediline Medical Cameroon SA » pour la livraison des tests de dépistage, pour un montant de 24,5 milliards de Fcfa. Ainsi qu’à une autre société dénommée « Moda Holding Hong Kong », actionnaire de « Mediline Medical Came- roon SA » qui facture à l’Etat 1 400 000 tests de dépistage à 17 500 Fcfa, le prix du test à l’unité. Comme on le constate, Mohamadou Dabo est donc le cerveau du Covidgate. Le chef de gang. Celui qui rayonne dans ce gros scandale financier comme cette étoile accrochée dans le firmament de la prédation primaire et féroce dans cette affaire scandaleuse. Fait à peine croyable, cependant : comme nous venons de le relever plus haut, au petit matin du mercredi 27 avril 2022, à l’aéroport international de Nsimalen Yaoundé à 6h, le commissaire divisionnaire Oko Petis, chef de la Division des enquêtes du corps spécialisé d’officiers de police judiciaire du Tcs, agissant sur instructions du procureur général près le Tcs, tente de l’exfiltrer. Pour ceux qui en doutaient encore, voici la preuve que le ver est bel et bien dans le fruit…pour comprendre pourquoi la justice camerounaise, prise en otage par un réseau de faussaires dévergondés et insatiables, va ces dernières années à vaul’eau. A moins qu’au Tcs, on prétende aujourd’hui que le loyalisme à l’ancienne, quand le chef était suivi par ses troupes sans que ces dernières ne se posent des questions, n’est plus de mise. Alors, pourquoi seulement cette fois-ci ? Qu’est-ce qui a, entre temps, changé dans le logiciel ? Et quel est l’agenda caché et inavoué ?

Malachie Manaouda

C’est lui, le ministre de la Santé publique qui, au départ, attribue les marchés spéciaux concernant l’acquisition des équipements de protection individuelle et les actions médiatiques relatives au renforcement des mesures barrières. Quand donc le 10 mars 2021, la Chambre des comptes, dans son rapport d’étape qu’elle adresse au ministre des Finances, met en évidence de nombreux dysfonctionnements portant sur le système organisationnel et la gestion des fonds Covid, ayant causé un préjudice financier considérable à l’Etat, c’est Malachie Manaouda qui est ainsi mis sur la sellette. Et non Ferdinand Ngoh Ngoh. L’hypocrisie d’une manœuvre qui veut par tous les moyens impliquer ce dernier, est d’autant plus grossière que, lors des auditions de certains ministres au Tcs, (tenez-vous bien !) les enquêteurs semblent s’employer ubuesquement à leur demander de faire feu de tout bois pour incriminer Ferdinand Ngoh Ngoh. Malheureusement, la moutarde malsaine ne va pas prendre. Et voilà comment le brillant brouillon d’accusations entendues, çà et là, depuis lors, ne se révèle aujourd’hui que comme un amalgame parfaitement scandaleux. Cet amalgame nauséeux qui trahit d’ailleurs à profusion l’esprit bassement pervers de ces manœuvriers à l’ombre du Tcs. Des manœuvres qui prennent, en outre, une tout autre saveur lorsqu’on fait aussitôt le parallèle avec l’apathie dont fait étrangement preuve aujourd’hui le commissaire divisionnaire Oko Petis, chef de la Division des enquêtes du corps spécialisé des officiers de police judiciaire du Tcs.

Abakar Sidiki Diaby

Cerise pourrie sur le gâteau rance : ce proche parent d’Ousmane Diaby, chef de la Division des études et projets au ministère de la Santé publique et par ailleurs président du groupe de travail mis en place pour la gestion des fonds Covid, est le promoteur de 3 entreprises différentes. Il a bénéficié de 5 marchés d’une valeur totale d’environ 797 millions de Fcfa. Ousmane Diaby est aussi un très proche de Malachie Manaouda.

Ferdinand Ngoh Ngoh

Quitte à être en plein au cœur de la déloyauté perverse et dia- bolique, celle qui dépasse tellement les normes admises en enfer par la profession de tonton flingueur que cela suscite même l’admiration de Lucifer en personne. Que vient chercher, entre nous, le nom de Ferdinand Ngoh Ngoh dans la gestion calamiteuse des 180 milliards de Fcfa logés dans un Compte d’affectation spécial (Cas) ouvert au Trésor public (Minfi), ré- partis par le Premier mi- nistre aux 24 administra- tions sectorielles dans un décret signé le 22 juillet 2020 et dont les marchés spéciaux ont été passés au ministère de la Santé publique par Malachie Ma- naouda, dans une opacité totale et avec tous les nombreux dysfonctionnements criards que met en évidence, le 10 mars 2021, la Chambre des comptes dans son rapport d’étape ? Dans la note qu’il adresse immédiatement au président de la République le 16 mars 2021, Louis Paul Motaze approuve d’ailleurs toutes les recommandations portant sur l’ouverture d’une enquête judiciaire contre les auteurs, co-auteurs et complices de tous ces cas de malversations financières identifiées par la Chambre des comptes. Question : alors que, par la suite, en sa qualité de secrétaire général de la présidence de la République, c’est Ferdi- nand Ngoh Ngoh, qui répercute cette ins- truction présidentielle au Garde des Sceaux par correspondance du 6 avril 2021 (voir fac similé N°1) pour- quoi, sous la pression de Laurent Esso, le Tcs s’emploie-t-il, avec une frénésie lu- ciférienne, à convo- quer le Sgpr dont le nom ne figure, ni de près, ni de loin, dans le rapport d’étape de la Chambre des comptes, qui est à l’origine de l’enquête en cours au Tcs ?Autre question : pourquoi tout se passe-t-il désormais au Tcs, dans une ambiance à couper au couteau, comme si c’était Ngoh Ngoh qui bloque le cours des enquêtes, alors que ces enquêtes ne concernent, ni de près, ni de loin, la gestion de la Task force, créée après la débâcle observée dans la gestion des 180 milliards de Fcfa au ministère de la Santé publique par Malachie Manaouda ? On se croirait au cœur d’un délire schizophrénique… Tel un boxeur pressé d’en découdre avec un prétendu rival politique, Laurent Esso ne semble lésiner sur aucun moyen. Et la presse et certains lanceurs d’alertes tiennent dans cette détermination quasisuicidaire un rôle important. Certains Dp de ces journaux et certains éditorialistes ne s’en sont d’ailleurs jamais cachés… Etrangement aveuglés par une impudence veule qui confère désormais à leur imbécilité pétillante, une sorte de vanité morose, certains de ces confrères, devenus d’étranges auto- mates, réglés en toutes circonstances sur l’humeur essentiellement versatile d’un magnat de la presse, déboussolé par les en- quêtes du contrôle supé- rieur de l’Etat sur la ligne 94 du Minepat, n’ont dés- ormais que le nom de Ngoh Ngoh qu’ils amènent partout, sauf en prière. Prompts à sortir de leur niche au moindre claquement du doigt du donneur d’ordres en peine, ils sont déterminés à mordre jusqu’au sang les hérétiques.

Commissaire divisionnaire Oko Petis

C’est lui qui adresse le 8 avril 2022 un messageporté au Sed, au directeur de la police des frontières, au chef Bcn Interpol et aux commissaires des aéroports internationaux de Yaoundé, de Douala et de Garoua en ces termes : « Agissant en exécution instructions haute hiérarchie. Stop. Relative affaire gestion des fonds affectés lutte contre coronavirus. Stop. Détournement biens publics. Stop. Honneur vous demander. Stop. Bien vouloir lever temporairement. Stop. Pour cause d’évacuation sanitaire sur une période de 03 mois à compter de ce jour. Stop. Mesure interdiction sortie territoire national. Stop. Prise par mon m e s s a g e N°0000860/Tcs/Pg/Csopj/De/S du 25/06/2021. Stop. Encontre nommé Mohamadou Dabo. Stop. Né vers 1959 à Hainare. Stop. De Abdou et de Zeinabou. Stop. Consul honoraire de la Corée du Sud. Stop. Domicilié à Bastos Yaoundé. Stop. Cni N°20190018039310113. Stop. En cas quelconque difficulté rencontrée dans exécution présent message. Stop. Aviser d’urgence division enquêtes corps spécialisé officiers police judiciaire à Yaoundé. Stop. (…) ». Signé Oko Petis (voir fac similé N°2). Voilà comment ce commissaire divisionnaire tente d’exfiltrer le principal suspect du Covidgate. Malheureusement au petit matin du mercredi 27 avril 2022, Mohamadou Dabo se verra notifier à l’aéroport international de Nsimalen, son interdiction de quitter le territoire national et son passeport lui sera immédiatement retiré, séance tenante. Parce que, informé par les services spécialisés de la République, le président Paul Biya, en personne, aura su éventrer à temps réel le complot ourdi ainsi par le procureur général près le Tcs sous la férule de Laurent Esso, ministre d’Etat, ministre de la Justice Garde des Sceaux. En fait il se raconte que Mohamadou Dabo avait déjà pris des dispositions pour s’installer au Niger via le Togo. On comprend pourquoi le gourou nigérien dénommé Barry est depuis quelques mois à pied d’œuvre, avec à sa suite, son escouade de marabouts nigériens et mauritaniens logés à bonne enseigne à Yaoundé… Une curiosité tout de même : Mohamadou Dabo dont l’état de santé nécessitait une évacuation sanitaire d’urgence, avait été reçu en audience le 6 avril 2022 par le Premier ministre (soit deux jours avant la date de son évacuation sanitaire) à la tête d’une délégation d’investisseurs coréens. Le consul honoraire pétait curieusement la grande forme pour un malade sur un grabat d’évacuation sanitaire. Question : de qui se moque Laurent Esso ? De lui-même ou du président de la République ?

Laurent Esso

Réputé loyal et très à l’écoute des hautes instructions de son patron, le ministre d’Etat, Garde des Sceaux, Laurent Esso, a jusque-là été un atout de poids pour le président Paul Biya.Aujourd’hui, des soupçons pèsent sérieusement sur les réelles motivations qui le poussent à livrer à la vindicte populaire Ferdinand Ngoh Ngoh. Aujourd’hui, chacun est placé devant l’évidence : le président Paul Biya prendra la décision de ramener la gestion du Covid à la prési- dence de la République en créant la Task force le 31 mars 2021, qu’après l’éclatement du scandale du Covi- gate, survenu à la faveur de la publication du rapport de la Chambre des comptes le 10 mars 2021. « J’ai l’honneur de vous faire connaître que Monsieur le président de la République a décidé de la création d’une Task force, pour la riposte contre le Covid 19. Cette structure, qui complète le dispositif existant, est logée à la présidence de la République et se compose des administrations ciaprès : un représentant des Spm ; deux représentants du Minsanté ; un représentant du Minat ; un représentant du Minfi ; un représentant du Mindef ; un représentant de la Dgsn ; (…) », indique à cet effet Ferdinand Ngoh Ngoh au secrétaire général des services du Pm (voir fac similé N°3). Alors questions : d’où vient-il donc qu’alors que le président Paul Biya et les bailleurs de fonds s’impatientent de recevoir les résultats de l’enquête judiciaire prescrite, celle-ci piétine indéfiniment ? Pourquoi avoir cherché à exfiltrer le suspect principal, Mohamadou Dabo ? Pire, pourquoi s’employer, avec une frénésie luciférienne, à transformer cette enquête judiciaire en un instrument de rè- glements de comptes politiques, dans un contexte où certains ré- seaux pouvoiristes ont commencé à se mettre en place, en créant de surcroit un Etat actuel de non-droit et de dés- ordre tout azimut ? C’est vrai que cette pa- ranoïa n’est ni nouvelle, ni cachée depuis quelques mois. Mais une telle paranoïa nous fournit aisément les clés essentielles pour iden- tifier les commanditaires de toute la campagne de dénigrement et de déstabilisation dont est l’objet le ministre d’Etat, Sg/Pr, pour qui le Covidgate n’est, à la fin, qu’un banal verre de thé à la menthe, fait essentiellement de beaucoup de mousse, beaucoup de sucre, mais peu de breuvage. Last but not least, on peut tout de même s’in- terroger sur la conco- mitance de cette pré- tendue convocation de Ferdinand Ngoh Ngoh au Tcs, mardi le 18 octobre 2022, et la mission d’audit du Contrôle supérieur de l’Etat qui séjourne actuellement au ministère des Finances…Le président Paul Biya n’aurait-il pas été insensible aux différents arguments développés par son vieil ami dans l’optique d’accabler Ngoh Ngoh ? Un fin connaisseur du sérail se veut à cet effet précis : « le président aurait transmis la convocation adressée à Ngoh Ngoh avec l’annotation ‘’Sg’’. Sans autres indications précises ».

Source: LA NOUVELLE N°672