L’ex journaliste et présentateur Télé à canal 2 international, vit depuis quelques années aux Etats Unis. Yasser Trésor Tanon envoie un message motivant à la jeunesse du monde.
Avant de partir pour les USA, Yasser Trésor Tanon a été au sein de la chaîne verte, reporter, présentateur du Jt de 19H50 et chef du desk société. Par ailleurs, Yasser Tanon a aussi travaillé à Douala pour la Radio Balafon. Chanteur, entre-temps, Yasser, est le PDG de « I-Trema Company », un label qui fait dans la production audiovisuelle et le management.
"Quand j'ai été viré abusivement en 2011 dans une Radio de Douala parce que le patron me trouvait très exigeant vu que je réclamais mon salaire et des meilleurs conditions, j'ai compris que je devais survivre. Je venais de perdre ma maman, je reprenais à peine ma vie après un drame qui m'a mis le compteur à zéro. État de santé fragile, sans argent et une copine enceinte à l'époque...J'ai après mon licenciement découvert l'univers des "gros bras".
Il fallait faire quelque chose en attendant rebondir et surtout garder sa dignité. Chez maître César à Bepanda on musclait et on se passait des petites infos de "Ngombo".
Pour 5000 FCFA, on assurait la sécurité dans des événements et j'organisais des petits Show de bodybuilding. Mes gars et moi étions solidaires. Mon cachet pouvait à peine acheter le lait de ma fille.
À l' entretien pour le poste que j'ai aujourd'hui, nous étions une dizaine au départ et on voulait 2 agents. Mes challengers avaient des CV éloquents dans le domaine de la sécurité. Des anciens vétérans de l'armée américaine et même des anciens policiers. Il fallait défendre à tour de rôle les raisons de notre présence et pourquoi nous faire confiance pour ce poste de SECURITY OFFICER.
Tout le monde s'est exprimé brillamment. À mon tour de prendre la parole… Très confiant je leur parle brièvement de ma profession de journaliste, artiste et en précisant d'où je viens il y'a à peine quelques mois.
Dans une assurance hors du commun, je leur ai parlé uniquement de mon expérience de "gros bras" et quelques anecdotes autour de cette belle époque où il fallait absolument survivre. Je n'ai pas eu honte de quoi que ce soit et j'ai été plus que sincère. Des semaines après j'ai reçu l'offre", a écrit l'ancien journaliste.