• Jean-Pierre Amougou Belinga est très proche de Louis Paul Motaze selon JeuneAfrique
• Il est révélé que le pape des médias assure certaines missions pour le ministre auprès des tenors du pouvoir
• En contrepartie, il a bénéficié de l'appui financier de Paul Motaze pour monter ses projets audiovisuels
Le sérail camerounais est meublé de multiples réseaux. C'est le cas aussi des guerres intestines qui font perdre des postes à des éminentes personnalités. Il faut jouer sur la prudence, beaucoup de fair-play et surtout compter sur un réseau infaillible.
Louis Paul Motaze, neveu de l'ex première dame Irène Biya, a appris énormément de son parent Biya en tissant à lui son réseau avec une dizaine de personnes. Parmi sa toile d'amis proches figure Amougou Belinga, le PDG du groupe Anecdote. Ce dernier entretient une relation particulière avec le ministre des Finances en contrepartie il bénéficie énormément de ses largesses.
JeuneAfrique révèle que les deux hommes sont très proches l'un de l'autre. Le Journal panafricain précise que Jean-Pierre Amougou Belinga a eu un gros coup de pouce de l'argentier de Paul Biya pour developper ses projets audiovisuel notamment sa chaîne télé Vision4, la radio Satellite FM, son institut de formation et sa microfinance.
En retour, le sulfureux self-made-man se charge d’être le messager de Motaze auprès de certains barons, à l’instar de Laurent Esso, le ministre de la Justice, ou de Jacques Fame Ndongo, son homologue de l’Enseignement supérieur et néanmoins patron politique du RDPC (au pouvoir) dans la région du Sud, d’où est natif l’argentier.
En contrepartie, le patron de Bruno Bidjang a aussi son rôle à jouer sur l'échiquier personnel de Motaze. Il est le messager du ministre "auprès des barons" notamment Laurent Esso, le garant des Sceaux dont il est proche. Amougou Belinga porte également le message du ministre à Jacques Fame Ndongo de l’Enseignement supérieur.
Louis Paul Motaze protège les arrières de Jean-Pierre Amougou Belinga dans le sérail. Un proche du ministre a rassuré à JeuneAfrique qu "il n’y a pas une feuille de papier à cigarette entre eux".