Valsero se plaint d’attaque répétitives de sa page Facebook
S’achemine-t-on vers la fin des vidéos de Valsero sur les réseaux sociaux ? Avec son programme dénommé la Clinique, l’artiste et activiste camerounais dénonce avec véhémences les tares de la société camerounaise. Ces derniers, il a pris pour cible l’homme d’affaire camerounais Amougou Belinga cité dans l’affaire d’assassinat du journaliste Martinez Zogo.
Valsero se plaint d’attaque répétitives de sa page Facebook. Des cybers criminels seraient recrutés pour faire tomber son projet. Dans une nouvelle publication sur sa page Facebook, il indexe le président du groupe l’Anecdote et plusieurs barons du régime de Paul Biya.
« La clinique a subi un des attaques les plus compliquées. On a risqué la déconnexion. Nous sommes vulnérables. On a sous-estimé le Zomloa. Tu as réussi à faire zinguer la clinique, le Zomloa », a-t-il déclaré.
Valséro croit faire objet d’un vaste plan de destruction qui commence d’abord par la confiscation de passeport, puis la restriction de son espace de communication. Il n’exclut pas une convocation de la police ou des attaques contre sa personne
« Ils vont peut-être arriver bientôt devant ma maison », a-t-il lancé.
Atanga Nji
Selon les révélations du journaliste J. Remy Ngono qui est très proche du dossier Martinez Zogo, plusieurs journalistes sont ciblés par le ministère de l’administration territoriale. Une équipe d’informaticiens a été recrutée pour traquer les journalistes avant leur enlèvement. Le chef de cette cellule s’appelle Fabrice Zang, surnommé Zang le Magicien. Il lui est attribué des compétences particulières en informatique.
Ce jeune de 28 ans selon J. Remy Ngono, est capable de traquer les journalistes avec leurs téléphones portables. Il serait payé à 3000 euros et conduirait une 4x4 avec plaque diplomatique.
Les terminaux informatiques du journaliste seront donc placés sous surveillance par ce spécialiste en informatique qui aurait fait sa formation en Chine. Ces prochaines cibles sont déjà connues.
En dehors de Haman Mana, deux autres journalistes sont sur la liste des victimes du Minat. Il s’agit du directeur de publication du journal Kalara Christophe Bobiokono et Paul Chouta de CamerounWeb.
Il est attribué à ces jeunes informaticiens, le sabotage des comptes Facebook de plusieurs lanceurs d’alertes comme Paul Chouta ou encore J. Remy Ngono.
