Lundi dernier, Armand Noutack a jeté un regard incisif sur le passé politique de Maurice Kamto, déclarant que son choix de boycotter les élections de 2020 a placé son avenir entre les mains de Paul Biya. L'ancien membre du MRC Hamadou Babba Abdouraman, également présent à la convention, a rejoint le chœur exigeant le respect du calendrier électoral.
Abdouraman a critiqué le boycott de Kamto, soulignant les contradictions dans le parcours politique du professeur. Noutack, de son côté, a souligné le laxisme général face à la prorogation systématique des mandats depuis 2012, remettant en question la crédibilité des demandes actuelles de respect du calendrier électoral.
Le commentaire d'Armand Noutack II a mis en lumière l'apparente incohérence de Kamto, critiquant son silence passé sur les prorogations de mandats. Il a souligné que Kamto, en boycottant les élections de 2020 sans plan d'après-vente, a peut-être involontairement offert une opportunité politique à son rival Paul Biya.
Noutack a soulevé des questions sur la crédibilité des revendications actuelles de Kamto, soulignant son absence d'action lors des prorogations précédentes. Il a également mis en garde contre l'hypocrisie de ceux qui restent silencieux lorsque cela les arrange et se positionnent en défenseurs de la loi lorsque cela leur est défavorable.
La critique d'Armand Noutack II a également souligné les défis que Kamto pourrait rencontrer, suggérant que le boycott pourrait être une perche tendue à Biya. Noutack a averti que la politique pouvait être cynique, mettant en doute la stratégie à court terme de Kamto et soulignant la nécessité d'une planification à long terme.
En conclusion, le commentaire de Noutack offre une perspective critique sur la situation politique actuelle, remettant en question la sincérité des demandes de respect du calendrier électoral. La politique camerounaise, selon Noutack, semble être un jeu complexe où les actions passées et présentes sont examinées avec un regard scrutateur.