La lutte contre le cancer du sein continue avec notre chère Diana Coulibaly.
En mode barbie de Yabassi, elle conjugue seincerement le verbe SAISIR avec brio. De grandes opportunités pour une vraie beauté , a écrit Peupah Zouzoua sur sa page Twitter il y a quelques heures avec une photo sexy de la camerounaise qui vit désormais en Côte d'Ivoire.
Ce qui nous amène à faire un tour d'horizon sur la question de la santé et du cancer du sein.
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme : il représente selon l’Institut national français du cancer 33 % des cas de cancers féminins.
En 2018, environ 58 500 nouveaux cas de cancer du sein ont été diagnostiqués en France. Si cette maladie est encore responsable de plus de 12 100 décès cette même année, le taux de mortalité associé diminue régulièrement.
Cette amélioration s’expliquerait par un meilleur dépistage (60 % des cancers sont aujourd’hui détectés à un stade précoce) mais également par le développement de thérapeutiques toujours plus efficaces. Actuellement, 87 % des patientes, tous stades confondus, sont en vie 5 ans après le diagnostic.
Le cancer du sein peut également toucher les hommes : les cancers du sein masculins concernent moins de 1 % des cancers du sein.
Le cancer du sein est une maladie multifactorielle, dont l’apparition résulte d’une combinaison entre des facteurs environnementaux et génétiques.
Les quatre principaux facteurs de risque sont :
l'âge : le risque est maximal entre 65 et 74 ans ;
les prédispositions génétiques : lorsque plusieurs personnes d’une même famille sont atteintes du même cancer, il peut s’agir d’un cancer héréditaire. Dans ce cas, une mutation dite de prédisposition au cancer du sein est transmise de génération en génération. Les principaux gènes en cause sont les gènes BRCA1 et BRCA2 : une mutation est identifiée sur ces gènes dans 5 % à 10 % des cancers du sein ;
les antécédents familiaux de cancers du sein (présence d’un cas isolé dans la famille proche) ;
l’existence d’antécédents personnels de cancers du sein ou de maladies bénignes du tissu mammaire.
D’autres facteurs de risque plus secondaires ont également été identifiés :
la puberté précoce et la ménopause tardive ;
le traitement hormonal substitutif de la ménopause suivi pendant plus de 5 ans ;
l’absence de grossesse ou les grossesses tardives, absence d’allaitement ;
la consommation régulière d’alcool ;
le tabagisme, la sédentarité et la surcharge pondérale.
Avant 50 ans, il est essentiel qu’une femme consulte chaque année son médecin pour qu’il puisse procéder à un examen clinique de ses seins. En cas de doute ou d’anomalie, il pourra alors programmer des examens complémentaires.
Depuis 2004, les femmes âgées de 50 à 74 ans sont invitées à se faire dépister tous les deux ans (mammographie et examen clinique, et échographie si besoin), sans avance de frais.
Plusieurs outils existent pour établir un diagnostic de la pathologie :
La palpation : elle permet la mise en évidence d’une grosseur anormale.
L’imagerie :
La mammographie : examen radiologique révélant des lésions de quelques millimètres indétectables par la palpation.
L’échographie : examen utilisant les ultrasons, prescrit lorsque la mammographie a révélé une anomalie ou lorsque la densité des seins ne permet pas d’avoir une mammographie de qualité.
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) : elle est réalisée pour obtenir des renseignements complémentaires aux informations données par la mammographie et l’échographie.
Les prélèvements : suite à une image suspecte, seul l’examen au microscope d'un prélèvement permet de confirmer le diagnostic d’un cancer du sein.
Il existe plusieurs techniques de prélèvement :
La cytoponction : prélèvement de quelques cellules avec une aiguille très fine afin de les analyser.
La biopsie : prélèvement d’un fragment de tissu réalisé sous anesthésie locale pour un examen microscopique.
Avec la Fondation recherche médicale.