Tout comme il y a quelques semaines en marge du match de demi-finale de la ligue des Champions opposant l'Inter de Milan à l'Ac Milan, Samuel Eto'o a remis les pendules à l'heure quant à la situation du gardien André Onana en sélection lors des travaux de l'Assemblée générale de la Fécafoot ce samedi 27 mai 2023.
En effet, Samuel Eto’o a déclaré ce jour sur le cas André Onana que « le retour d’André Onana en équipe nationale dépend exclusivement du manager sélectionneur (Rigobert Song Bahanag, ndlr. »
Mais plus tard, il est annoncé que le gardien est traduit devant la commission de discipline et d'éthique de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). Pour d'aucuns André Onana a quitté la sélection de sont plein gré et pour qu'il revienne, il faudra qu'il présente ses excuses publiques avant son retour. Mais pour d'autres, c'est à la Fécafoot de faire tout pour ramener le talentueux portier dans la tanière. Serait-ce là une méthode pour le ramener. Récemment, le ministre des sports s'en est mêlé en envoyant une correspondance au Club du gardien.
Concernant les points des travaux, il ressort que outre l'annulation du passage du mandat des membres de la Fécafoot de 4 ans à 7 ans, il y aurait eu du changement concernant d'autres points des statuts. Ainsi, l’article 36, relatif aux conditions générales d’éligibilité dispose en son alinéa 1.b indique que tout candidat à un poste électif ne doit pas avoir « été condamné à une peine définitive privative de liberté assortie d’un titre de détention ». En d’autres termes, tout individu épinglé par la justice peut être candidat à une élection, tant qu’il n’a pas été envoyé en prison.
Selon des Sport News Africa, cette nouvelle disposition aurait pour but de permettre à Samuel Eto’o de demeurer à son poste jusqu’à la fin de son mandat, et de se représenter ensuite, alors même qu’il a été reconnu coupable de fraude fiscale et condamné à 22 mois de prison par la justice espagnole en juin 2022.
« L’alinéa 1.d de l’article 36 des anciens statuts le disqualifiait et lui retirait la qualité de président de la Fécafoot. Celui-ci disposait que, ne peut être candidat, tout citoyen ayant été condamné à une peine définitive privative de liberté assortie de sursis simple ou avec probation supérieure à six mois », lit-on chez le confrère.