Analysant la chute des Bongos au Gabon et le sort que subi actuellement le fils de Ali Bongo, le dénommé Nourredin Bongo, le confrère Cameroun Actuel voit un gros risque qui pèse sur le fils ainé de Paul Biya, le nommé Franck Emmanuel Biya.
En effet pour le confrère, le mouvement franckiste se trouve problématique de la chute de la dynastie Bongo et à l’impopularité croissante. Ce qui ne fait pas les plans de Franck Biya qui ne le cachons pas, nourrissait éventuellement des ambitions présidentielles.
Depuis environ deux ans, les réseaux sociaux sont le théâtre de vives discussions autour du mouvement franckiste. Cependant, depuis la chute d’Ali Bongo, fils de l’ancien dictateur Omar Bongo, ce mouvement semble plongé dans une léthargie incomprise. Le récent coup d’État au Gabon voisin a également affaibli cette idéologie, selon plusieurs experts.
Le mouvement franckiste, initié par Mohamed Rahim Noumeu et soutenu par des jeunes regroupés en cinq factions, prône le remplacement du président Paul Biya par son fils aîné, Franck Biya. Ce projet controversé suscite des réserves dans les rues de Yaoundé, principalement parmi les jeunes étudiants. Ils estiment que cette proposition vise à instaurer une monarchie au Cameroun en suivant le modèle de succession dynastique. Il est important de rappeler qu’Ali Bongo est arrivé au pouvoir au Gabon après le décès de son père en 2009, une succession qui a duré 55 ans.
La chute de la dynastie Bongo a été accueillie par des scènes de liesse collective dans les rues de Libreville, la capitale gabonaise. Cette réaction témoigne de l’impopularité croissante du mouvement franckiste, qui prône une idéologie rejetée par de nombreux Camerounais. Face à cette situation, Mohamed Rahim Noumeu, président exécutif et fondateur du mouvement, a publié un billet politique invitant les Camerounais à ne pas céder à la manipulation et au découragement. Il condamne le coup d’État au Gabon et encourage les jeunes à soutenir le projet d’alternance de père à fils défendu par son mouvement.
Cependant, cette idéologie est balayée du revers de la main par de nombreux Camerounais qui considèrent que le Cameroun est une République et non une monarchie. Ils soulignent que le changement politique doit se faire par les urnes et non par des méthodes anticonstitutionnelles et antidémocratiques.
Il est évident que le mouvement franckiste fait face à des défis majeurs, tant sur le plan de l’impopularité que de la remise en question de son idéologie. L’avenir de ce mouvement reste incertain, mais il est clair que les Camerounais ont un rôle essentiel à jouer dans la décision de l’avenir de leur pays lit-on chez le confrère.