Le président du parti politique les Patriotes démocrates pour le développement du Cameroun (PADDEC) Jean de Dieu Momo a parlé. Le candidat à l'élection présidentielle d'octobre 2011 et ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Garde des sceaux a laissé un commentaire sur les réseaux sociaux qui n’a pas été au goût de Claude Wilfried Ekanga, militant dévoué à Maurice Kamto et au parti de l’opposition MRC.
Jean de Dieu Momo aka Fo'o Dzakeutonpoug a écrit : « Sans procès comment alors que dernièrement vous nous aviez appris que la Cour suprême avait rejeté son pourvoi en cassation après les différents jugements qui l'avaient condamné à mort (en instance et en appel pour vol aggravé) ? ».
Le ministre Jean de Dieu Momo a aussi laissé entendre que « je ne crois pas que Facebook soit la voie idéale pour sortir après l'épuisement des voies de recours. Et s'il est vivant ce serait bien parce que sa condamnation à mort aurait été commuée en condamnation à perpétuité. Je ne connais pas le dossier mais voilà la logique juridique et procédurale que m'inspire votre tentative d'induire vos lecteurs en erreur ».
Claude Wilfried Ekanga lui a répondu net. « Le bêtisier matinal. Dans la mythologie grecque, Momos est le dieu des bouffons. Et en plus, ce n'est même pas une blague ! Momos, frère de Hypnos (dieu du sommeil) et de Thanatos (dieu de la mort) est en effet le maître des clowns et des fous de la ville. Son rôle est de jouer l'idiot public et de faire rire tout le monde. Car il est né bête, et il le restera ! (Ce n'est pas moi hein ; c'est la mythologie grecque).
Alors, imaginez les conséquences quand vous nommez un certain Momo au poste de ministre dans votre pays. Le voilà donc qui vous explique que quand on est accusé d'avoir volé un poste radio, on est condamné à mort. Oui. Selon le bouffon national, le pauvre homme emprisonné pour rien depuis quarante et un (41) ans méritait en fait la peine capitale. En d'autres mots, l'État a même été gentil et a préféré l'emprisonner à vie (sans doute une autre manifestation de la magnanimité de Paul Biya).
Et ces paroles viennent d'un ami de Jean-Pierre Amougou Belinga, le mollusque qui a assassiné Martinez Zogo le 17 janvier dernier, et dont on nous expliquait sans cesse qu'il ne mérite même pas un seul jour à Kondengui. Un État dirigé par des cancrelats ne peut évidemment briller que dans la bouffonnerie.
Le Cameroun sous Paul Biya n'est pas un pays, mais un soupçon de pays où déambulent des soupçons de ministres. Si Tsafack mérite la perpétuité pour recel de poste radio, alors Emmanuel Nganou Djoumessi mérite qu'on le découpe en petits morceaux pour avoir assassiné Cabrel Nanjip, et tous les pauvres gens tués sur la corde de terre Yaoundé-Douala. Une simple question de logique, même pour un régime de bouffons », fustige Claude Wilfried Ekanga.