L’image du boss de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto'o Fils est salie, compromise, déchirée, mise à mal… Excusez du peu !
Depuis que l’affaire des matchs possiblement truqués dans le championnat national de football (MTN Elite Two) a éclaté, la star planétaire fait l’objet de toutes les critiques et humiliations possibles.
Mais comment pouvait-il en être autrement. Tout le monde attendait de Samuel Eto'o Fils qu’il amène le football camerounais à retrouver ses lettres de noblesse et non à mettre en place une 'mafia' qui travaillerait dans l’ombre pour exécuter ses plus sombres volontés.
Puis il y a quelques heures le Tribunal arbitral sportif (TAS) a rendu des verdicts qui ne vont pas du tout dans l’intérêt de la Fecafoot et de son président Samuel Eto'o Fils pour qui rien ne va plus.
Il a pris la parole à travers une interview exclusive dont les propos ont été relayés par First Mag. Samuel Eto'o Fils la célébrité mal aimée reconnait que « mon histoire elle est meilleure et il faut que les Africains, à un moment donné, s’asseyent et respectent cela ».
« Il est normal qu’un Samuel Eto'o Fils dise que tel ou tel sélectionneur n’est pas bon, c’est normal parce que je l’ai gagné dans des stades. Si mes frères ne me respectent pas, croyez-vous que ceux qui viennent et qui me saluent avec les deux mains, quand ils me voient en Europe, ils vont me respecter ? Non ils ne vont pas me respecter… », dit-il.
Samuel Eto'o Fils avoue aussi que « souvent les gens m’appellent et me disent que je dois donner mon opinion sur la politique, mais je ne sais pas faire la politique, comment je vais parler de quelque chose que je ne maîtrise pas ». Pourtant, on se rappelle que le même Samuel Eto'o Fils avait appelé ses compatriotes à voter le RDPC et Paul Biya, si ce n’est pas de la politique.
« Aujourd’hui, tout le monde veut que j’ai des problèmes avec mes parents qui font de la politique mais Eto'o ne sait pas faire de la politique donc je ne peux pas donner mon opinion sur ce que je ne connais pas. Mais dans le football, même Albert Roger Mooh Milla qui est mon idole, il sait que j’ai écrit une meilleure histoire, mon histoire elle est meilleure et il faut que les Africains, à un moment donné s’asseyent et respectent cela », souhaite le quadruple Ballon d’or africain.
« Moi, en tant que Camerounais, la seule chose que j’ai toujours rêvé de faire, c’est de hisser très haut le drapeau camerounais, j’ai essayé et j’espère que d’autres feront mieux que moi… Je représente un rêve pour les jeunes africains », lit-on sur la page Twitter de la source susmentionnée.