Dernière minute : rebondissement dans l'affaire Lydienne Solange Taba tuée par balles par un Sous-préfet

Il y a pratiquement 2 ans notamment dans la nuit du 26 au 27 juillet 2020, Lydienne Solange Taba mourait dans la résidence de son fiancé, Frank Derlin Eyono Ebanga, à l’époque sous-préfet de la Lokoundjé, dans la région du Sud-Cameroun. La jeune étudiante qui avait 23 ans à l’époque du drame avait reçu des balles dans la gorge, tirées par l’arme de l’administrateur civil. L’homme avait déclaré qu’il s’agissait d’un accident arrivé pendant qu’il nettoyait son arme. Cette affaire devrait connaître un nouveau rebondissement selon les informations de nos confrères Griote qui suivent de très près ce dossier.

« Nous venons d'être informés par le papa de cette jeune étudiante tuée à bout portant par son copain Frank Derlin Ebanga , à l'époque des faits Sous- préfet de la Lokoundje.

C'était le 25 juillet 2020 à la résidence de cet homme dans la ville de Kribi, alors que la jeune femme enceinte de lui venait juste de composer le BTS.

Le 3 septembre 2020, la famille de la défunte avait porté plainte contre Frank Derlin Ebanga pour "assassinat et violence sur femme enceinte".L'affaire a piétiné Pendant près de deux ans.

La famille a été tardivement informée d'une audience qui aurait eu lieu le 5 juillet dernier, ce qui fait qu'elle n'a pas pu faire le déplacement pour le tribunal d'Ebolowa. La prochaine audience aura lieu le 2 Août prochain », vient de publier le confrère.

« Notre plainte a été déposée au tribunal militaire d’Ebolowa. Nous avons fait plus trois déplacements dans cette ville pour savoir la suite réservée à cette plainte. Jusqu’à ce jour nous n’avons jamais été convoqués pour une confrontation devant le juge d’instruction dans le cadre de cette affaire de meurtre. C’est très révoltant de constater qu’un an après le décès de cette étudiante, le principal suspect du meurtre ne soit pas encore à la disposition du tribunal pour qu’il soit jugé. Pourtant seul un procès équitable est capable de consoler une famille encore choquée par la disparition brutale d’un des leurs », expliquait il y a un an, Me Dominique Fousse, présidente du collectif d’avocats constitué pour le compte de la famille de Solange Lydienne Tamba