Dernière minute : une lettre de bannissement arrive au bureau de Nourane Foster

La députée à l’Assemblée nationale Nourane Moluh Hassana paie un prix très élevé pour son comportement jugé excessif et clairement déplacé. Une parlementaire qui balance des sordidités pareilles sur la toile pour faire de la publicité, « il n’y a qu’au Cameroun que cela puisse se produire », regrettent les observateurs de la scène sociopolitique.

Nourane Foster, comme on l’appelle publiquement, a commis le pire à l’instant où elle a divulgué ces photos tendancieuses, dans un environnement où la dépravation et les affaires de mœurs sont férocement combattues par les autorités en charge de la gestion du pays. La jeunesse s’égare avec ces sortes de comportements qu’on veut les amener à abandonner.

Faut croire que Nourane Moluh Hassana n’entend pas les choses de la même oreille. En publiant ces photos triviales de son produit de consommation, quel est le message qu’elle essaie de faire passer à la population, surtout à la jeunesse du pays ? Bien malin celui qui peut répondre.

Dans la phrase accroche trouvée par la députée Nourane, elle dit : « Avec Nourella, faites-vous tartiner et lécher honorablement ». « Une exagération et un manque de consciente total à tous égards », décrit un activiste.

Les réactions suite à cette attitude de Nourane Moluh Hassana sont nombreuses mais abondent toutes dans le même sens : Nourane a gaffé. Le lanceur d’alerte lui envoie une sorte de lettre dans laquelle il bannit sans autre forme de procès le geste publicitaire osé.

Déficit de la balance commerciale de notre pays. Nourane Foster, contrairement à la publicité en circulation, moi je souhaiterais honorablement juste visiter votre usine de chocolaterie au Cameroun.

Le Cameroun étant 3ème producteur africain et 4ème producteur mondial, il est tout à fait normal qu'une députée de la nation, qui a validée la politique gouvernementale de l'import-substitution.

La balance commerciale du Cameroun étant déjà gravement déficitaire, il faut reconnaître que la jeune génération aux dents très longues à laquelle vous appartenez, s'est donnée pour ambition et motivation de complément enterrer le made in Cameroon, que les magnats tels que Kadji Defosso ou encore Victor Fotso ont eu à sacrifier toute leur existence à créer, bâtir, développer et pérenniser. Vous aurez été Kadji Defosso que vous n'auriez jamais eu l'idée de créer la UCB, mais plutôt de vous positionner comme l'honorable député des Carlsberg, Heineken et autres boissons importées.

Bref la crise sanitaire récente du coronavirus et l'actuel situation en Ukraine, nous démontrent les défaillances des importations, pire celle des produits que nous pouvons nous-mêmes produire localement. Au lieu d'être la Ferrero Rocher camerounaise, vous vous limitez à être une simple revendeuse des produits, aucun sens de l'entreprenariat dans vos actions et votre démarche.

Bref, quid des petites et moyennes entreprises (PME) qui luttent à produire le chocolat et les autres multiples dérivées du cacao ?