Le parcours de Samuel Eto'o, autrefois acclamé sur les terrains de football et aujourd'hui Président de la Fécafoot, prend une tournure sombre avec la résurgence de ses déboires judiciaires. Avant de diriger la Fédération camerounaise de football, Eto'o était célèbre pour ses exploits sportifs, mais les ombres de son passé semblent le hanter inlassablement.
Après ses triomphes avec le FC Barcelone et l'Inter Milan, Eto'o a marqué l'histoire en remportant deux triplés consécutifs de championnat-coupe-Ligue des champions avec deux équipes différentes. Cependant, derrière ces succès prestigieux se cachent des affaires juridiques entachées.
En Italie, où il a évolué à l'Inter Milan, ses démêlés avec la justice refont surface. Des décisions judiciaires, notamment sur les pensions alimentaires, semblent être ignorées. Le cas d'Annie Barranca, sa fille, est particulièrement médiatisé, avec une ordonnance de versement de pension mensuelle non respectée depuis 2015 malgré une confirmation par des tests ADN.
Les multiples ennuis judiciaires nuisent à l'image d'Eto'o, qui aspire à jouer un rôle clé sur la scène politique camerounaise. En plus de ses problèmes personnels, des enquêtes sont en cours sur des allégations de matchs truqués dans des championnats organisés par sa fédération. Cette dernière fait également l'objet d'investigations pour des détournements de fonds, créant une atmosphère d'incertitude autour de sa responsabilité financière.
La situation avec Annie Barranca est d'autant plus frappante qu'un accord avait été conclu, mais Eto'o semble avoir négligé ses propres engagements envers sa fille, renforçant les suspicions qui pèsent sur lui. Alors que l'ancien footballeur cherche à construire une nouvelle carrière, ses déboires judiciaires pourraient compromettre ses ambitions futures et ternir son héritage sportif.