L'on se demande qui est cette procureure qui est assez culottée pour créer de la tourmente chez le tout puissant Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Ce que l’opinion nationale et internationale vit depuis quelques jours au Cameroun comme évènement majeur du monde politico-judiciaire, à savoir la délivrance d’un mandat d’amener (la plupart des sources bien introduites contactées par Le Messager indiquent que ce document judiciaire existe effectivement) du Procureur général auprès du Tribunal criminel spécial (TCS) à l’encontre du ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, est assurément une entreprise inédite.
Mais le Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh ne serait pas le seul dans le viseur de la justice. Des noms comme celui du ministre de la santé Malachie Manaouda, du ministre de l'administration territoriale, Paul Atanga Nji et certains hauts cadres de l'administration de Paul Biya.
Pour Boris Bertolt, pendant les auditions au Tcs, plusieurs ministres ont indiqué qu'ils recevaient directement des instructions de l'homme à la punk (Ferdinand Ngoh Ngoh) dans le cadre de l'attribution des marchés ou des paiements.
Parmi eux : Manaouda Malachie, Gabriel Mbairobe, le ministre de l'agriculture, Paul Atanga Nji, le ministre de l'administration territoriale ou encore le ministre des Finances Louis Paul Motaze. Le premier ministre Dion Ngute n'a d'ailleurs pas manqué de souligner que certains ministres désobéissaient à ses instructions au profit de Ferdinand Ngoh Ngoh. Le TCS aura donc en ligne de mire ces derniers.