Le sulfureux Emile Parfait SIMB fait face à la justice camerounaise ce mercredi dans le cadre d’un litige qui l’oppose à une partie de ses collaborateurs qui qu’il aurait jeté en prison. L’information est révélée par le lanceur d’alerte Boris Bertolt qui vient de donner plus de précision sur cette ténébreuse affaire.
Emile Parfait SIMB, le tonitruant expert en crypto monnaie fait face à ses employés depuis une heure au Tribunal de Grande Instance du Wouri à Douala.
C’est dans son plus beau costume gris sombre assorti d’une chemine blanche, cravate noir et bien entendu de sa montre et de ses lunettes tape à l’œil qu’il comparait, pour la première fois depuis un an.
Face à lui, une dizaine de collaborateurs qu’il a fait jeter en prison, avec le soutien des magistrats du parquet et du siège dont le protégé de Laurent ESSO qu’on appelle dans les milieux judiciaires « l’Empereur ».
Il est interrogé, d’abord par le Parquet, ensuite par les avocats de ses employés sur le mécanisme qui a permis à sa plateforme, « la plus sécurisée au monde » selon ses propres dires, de perdre en limos, l’équivalent de 2,1 milliards de francs CFA. Mais surtout, comment il a pu imputer ce « bugg informatique » à ses collaborateurs, dont deux ses neveux.
C’est le début d’une séquence judiciaire terrible qu’enclenche le Madoff Camerounais après avoir été protégé des mois et des mois par toute une mafia. Lundi dernier déjà l’un de ses plus fidèles lieutenants au Canada, avait été convoqué par la Police Judiciaire sur commission rogatoire du Procureur de la République. Avant lui c’est M. Simb lui-même qui avait été visé aussi bien par des plaintes aux Etats Unis, au Canada, mais aussi au Cameroun où les diplomates de plusieurs pays ont déjà alerté Etoudi sur les risques que le maintien en liberté de ce dernier faisait courrir à l’épargne de leurs ressortissants et à la stabilité régionale du fait des flux financiers illicites qu’il manipule.
Le procès de ce jour qui sera suivi par plusieurs autres est une preuve suffisante de ce que le passage du limo 1 au limo 2 visait surtout à masquer une incapacité à rembourser des épargnes qui ont été dépensés dans des projets mal ficelés, dans la corruption des agents publics et dans la luxure.
Ainsi va la République