Dernière minute au Cameroun : la veillée funéraire de Paul Biya organisée

On ne se tromperait pas en parlant de secret de polichinelle. L’état de santé du président de la République Paul Biya qu’on tente de cacher à la population et au monde entier est moins rassurant. Selon les informations obtenues auprès de sources fiables, la première dame Chantal Biya ne sait même plus à quel saint se vouer.

Cette fois-ci, tout laisse indiquer que la fin serait proche. Depuis son décollage de Yaoundé dans son avion qui dispose de plusieurs matériels médicaux parés à lui administrer des soins au besoin, Paul Biya n’est plus rentré au pays.

Actuellement, les nouvelles liées à sa santé sont que le chef de l’État est davantage dérangé par son cancer de prostate qui s’est aggravé ces derniers mois, nécessitant une intervention urgente et très précise avec des dispositifs de traitement à la pointe de la technologie. Les hôpitaux du pays sont donc exclus pour accueillir le patron du RPDC, ce qui explique ses voyages multiples en Suisse.

Le cancer de la prostate, faut-il le rappeler, est un cancer qui est fréquent ces dernières années, touchant la prostate qui est une glande de l’appareil reproducteur de l’homme. C’est un type de cancer qui se développe à partir des tissus de la prostate quand des cellules y mutent et s’accroissent de manière incontrôlée.

Vu tout le contrôle qu’essayent de faire les proches de Biya de la situation, ceux qui savent lire entre la ligne concluent que le président n’est plus et que son clan se donne simplement du temps pour préparer la succession. C’est une théorie déjà évoquée par plusieurs analystes et observateurs.

Ces dernières heures, une veillée sans corps de Paul Biya a été organisée sur les réseaux sociaux. Un nombre de Camerounais se sont réunis sur la toile pour pleurer leur président que les rumeurs donnent pour mort depuis des semaines maintenant, et ce malgré les démentis formels apportés par le gouvernement.

Dans les pleurs entendues ici et là dans cette fameuse veillée, on entend aussi que « grand père part si jeune. Il aimait tellement la Suisse. Le voilà qu’on va enterrer en Suisse ».