Dans une récente sortie, le secrétaire national à la communication du Front pour le changement du Cameroun (FCC) Jean Robert Wafo dénonce le blocage du parlement par l’hyper présidentialisme, comme le rapporte Boris Bertolt. L’homme n’est pas passé par mille chemins.
On peut lire : « Blocage des deux chambres du parlement 16 jours après l'ouverture de la session de mars consacrée à l'élection des membres du bureau des deux chambres. Impossibilité pour le gouvernement d'acheminer actuellement un projet de loi au parlement.
Le projet de loi acheminé au parlement doit d'abord passer par la conférence des présidents (constituée des membres du bureau et des présidents de groupes parlementaires) qui juge de la recevabilité et transmet en cas d'avis favorable à la commission spécialisée.
Le bureau de chacune des deux chambres est élu. Ce qui n'est pas le cas jusqu'ici. Les membres des commissions n'ont pas été désignés. Qu'est-ce qui empêche les députés du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti majoritaire dans les deux chambres du parlement, de prendre leur responsabilité, si ce n'est qu'ils sont soumis au diktat de l'exécutif qui décide de tout en infantilisant de surcroît ses parlementaires.
En cas de vacances de pouvoir, que fait-on puisque le Sénat n'a pas de président ? Qui va assurer l'intérim ? Le Grand Soir…». Signé Jean Robert Wafo.