Derniers moments de la vie de Belinga Eboutou: le membre du sérail cherchait un HLM pour sa fille

L'ancien Directeur du Cabinet Civil de la présidence de la République, Martin Belinga Eboutou, homme puissant lorsqu'il était aux affaires, était devenu comme un homme ordinaire, sans fortune et ses réseaux.

Quelques temps avant sa mort, l'ancien DCC d'Etoudi a même demandé des services à plusieurs Camerounais, afin de régler quelques problèmes qu'il n'arrivait à régler, parce que n'ayant plus presque les moyens de le faire.

Calixthe Beyala, avec qui l'ancien DCC était proche raconte les derniers moments de la vie de Belinga Eboutou.



"Du vivant du regretté Martin Belinga Eboutou, on l'accusait de tous les maux ! On disait qu'il volait. On disait qu'il était un assassin.

Après sa mort, on découvre soudain les gens qui ont assassiné l'homme de l'église. Les crimes d'état deviennent monnaie courante. Il avait bon dos, Martin Belinga Eboutou !

Et en terme de détournement de fonds publics, ce commis de l'état a laissé une maison au village et une à Yaoundé. Il n'avait pas 30 maisons dans son village et de dizaines de maisons à Yaoundé. Il n'avait aucun appartement à l'étranger.

Il me souvient d'ailleurs qu'il m'avait demandée de l'aider à trouver un HLM pour sa fille qui voulait continuer ses études à Paris. Un mort ne se défend pas; les faits parlent pour lui".



l'unique fille de Bélinga Eboutou, ancien DCC est morte

L'unique fille de l'ancien Directeur du Cabinet Civil de la présidence de la République du Cameroun est morte le 25 janvier dernier à Douala.

Martin Belinga Eboutou, est un ancien directeur de cabinet du président Paul Biya. Il est décédé le 8 mai 2019. La famille de cet ancien séminariste, laïc engagé dans l’Église, avait alors sollicité auprès des responsables de la basilique mineure de Mvolyé, une veillée funèbre avant le départ du corps vers son village, dans le sud du pays.

Cette demande avait été refusée par l’Église camerounaise. Ce refus avait fait naître et enfler une polémique sur de supposées représailles de l’Église envers Belinga Eboutou.