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Des anciens combattants et victimes de guerre réunis à Yaoundé

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Wed, 28 Oct 2015 Source: cameroon-info.net

Une centaine d’officiers réunis actuellement à Yaoundé pour mener une réflexion sur la retraite des militaires, anciens combattants et victimes de guerre. Visiblement, «leur situation laisse à désirer». C’est pour le moins ce que déplore le colonel Abba Tongari, Directeur de la réinsertion et de l’assistance au Secrétariat d’Etat à la Défense, Chargé des anciens combattants et victimes de guerre (Sed/Cacvg).

Selon le quotidien Mutations n°4011 en kiosque ce mercredi 28 octobre 2015, il ressort globalement des discours prononcés mardi, à l’ouverture dudit séminaire, par des voix autorisées, qu’un ancien combattant s’expose à l’oisiveté, l’ennui, aux moyens financiers assez limités, à une difficile réinsertion au sein de sa famille et la société, entre autres maux. Devenir citoyen lambda a manifestement ses revers. «Depuis les indépendances, plusieurs mesures ont été prises pour améliorer les conditions de vie des anciens combattants et victimes de guerre», a relévé M. Koumpa Issa, Secrétaire d’Etat à la Défense chargé des anciens combattants et victimes de guerre (Sed/ Cacvg).

Ce séminaire regroupe essentiellement des officiers dont l’âge de la retraite approche. On apprend à propos qu’un colonel par exemple prend sa retraite (en principe) à 58 ans et un général (en principe) à 61 ans. Pour le colonel Abba Tongari, lorsqu’on a 58 ans, on a encore toute la vie devant soi. L’on devrait logiquement pouvoir «se reconvertir en artiste-musicien, enseignant, écrivain, médecin ou chef d’entreprise». L’officier supérieur pense d’ailleurs que le militaire à la retraite «peut faire tout ce qu’il veut suivant son potentiel et ses aptitudes physiques et académiques».

Pour que ce rêve se réalise, les officiers réunis à Yaoundé pensent qu’il faudrait au préalable songer à une «aide à la reconversion» encore inexistante. Il faudrait aussi prévoir des écoles de reconversion professionnelle à travers le pays. Bref, il faudrait toute une politique de reconversion professionnelle approuvée et financée par le Ministère de la Défense. Le séminaire entamée mardi et qui prend fin le 30 octobre prochain marque la première étape d’une ambition, qui pourrait prendre du temps avant de devenir réalisation.

Source: cameroon-info.net