• La demande de visa devrait s’effectuer via le Gabon
• Plusieurs personnes de disent victimes de l’intermédiaire
• Certains se demandent s’il n’y a pas des complicités dans l’administration de l’Ambassade
Certains Camerounais désirant avoir le visa pour la Turquie sont dans de beaux draps. Selon les informations, ils seraient pris dans un piège à con au niveau de l’Ambassade de Turquie au Gabon au travers d’un intermédiaire sulfureux.
A en croire les informations, plusieurs Camerounais demandeurs de visas à l’Ambassade de Turquie au Gabon, sont aux abois, et ne savent plus à quel saint se vouer. Ils attendent désespérément et ce, depuis de longs mois déjà sans suite favorable.
À un moment donné, face à la lenteur souvent constaté de ce côté-là, ils ont été convaincu par un individu qui serait l’une des pièces maîtresses du réseau, par ailleurs promoteur d’une agence de voyage, qu’il était capable en un tour de bras de leur fournir un visa turc à partir du Gabon. C’est ainsi que ce dernier a amassé plusieurs passeports, tout en promettant à ces clients, un délai raisonnable d’une semaine, pour le visa. Sauf qu’au jour d’aujourd’hui, c’est-à-dire plus de deux mois et demi après, ceux-ci, qui comptaient voyager le plus rapidement possible, sont encore là à attendre. Et pour comble, les requérants, lassés d’attendre, ont demandé véhément à l’intermédiaire, qu’à défaut du visa, qu’il remette tout au moins le passeport. Ils ne seront pas non plus satisfaits.
Après plusieurs coups de pression, l’intermédiaire en questions les passeports de ses clients sont à l’intérieure de l’Ambassade de Turquie au Gabon, si non, dit-il « il (l’intermédiaire côté Gabonais) aurait déjà remis… ».
Les victimes sont désemparées et ne savent plus quoi faire. S’il est vrai qu’il y a une représentation diplomatique turque au Cameroun, certains préfèrent, pour diverses raisons, aller du côté du Gabon pour se faire délivrer le précieux sésame. Maintenant, ils sont vraiment dos au mur. Vivement qu’ils trouvent un moment pour retrouver leur passeport. Certains parlent même d’un vaste réseau.